Pirates of the Caribbean, the beginning
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Pirates of the Caribbean, the beginning


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 Attente...[rp ouvert !]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Elizabeth Swann.
~ Pirate Admin | Gardienne du Coffre du mort ~
Elizabeth Swann.


Féminin
Nombre de messages : 66
Localisation : Libre...
Age in RPG : 22 ans
Statut : Pirate, capitaine du Hai Peng !
Date d'inscription : 03/01/2008

|Informations Diverses|
●Groupe: Pour la Piraterie
●Inventaire:
●Pensées:

Attente...[rp ouvert !] Empty
MessageSujet: Attente...[rp ouvert !]   Attente...[rp ouvert !] EmptyJeu 3 Jan - 18:15

Elizabeth essuya son front d'un revers de main épuisé, replaçant au passage derrière ses oreilles les mèches folles qui s'y étaient collées. Elle recula de deux pas pour admirer son oeuvre : un assemblage de planches, de branches, d'écorces et de larges feuilles de palmiers reliant entre eux quatre hauts arbres touffus aux frondaisons garnies plantés en carré.
Cet assemblage de végétaux plus ou moins rigides formaient une cabane disposée autour des quatre palmiers comme autant de lourds piliers capable de soutenir la voûte d'une cathédrale. Toute une charpente, une armature en souples mais solides tiges de bambou, un toit de feuilles de palmiers superposées, des murs de bûches très épaisses et serrées, une porte d'écorces basculant vers le haut...
Etrange, hétéroclite, naturelle mais ma foi accueillante, avec sa petite échelle de bois blond par laquelle on accédait au second étage, sa paillasse moelleuse d'herbes soigneusement choisies, ses deux petites fenêtres rondes, une pour chaque niveau, et son mobilier sommaire, grossièrement sculpté dans un boit sombre, la petite maison de fortune se dressait là, à quelques pas de la lisière du bois tropical. C'est à cet endroit, désormais coupée du monde, exilée, reclue dans cette petite île dépourvue de toute civilisation humaine mais où le gibier abondait, que Elizabeth habiterait.


Elle se laissa tomber sur une pierre plate et blanche, dépourvue de toute végétation. Elle laissa son regard vaguer autour d'elle. Un climat apaisant et idyllique flottait sur cette forêt, ce gros bosquet d'arbres qui annonçait la forêt vierge quelques mtres plus loin. Les cri mélodieuxs de dizaines d'oiseaux tropicaux se mêlaient au discret murmure de la lointaine cascade, qu'on entendait pourtant d'ici, bien qu'elle se trouvât de l'autre côté de la forêt. Elizabeth sourit avec amertume.

Bien que fière du travail accompli durant ces deux mois de solitude, elle ne put empêche une boule d'angoisse et de tristesse de se lover dans ses tripes. Will était loin, plus loin que jamais, voyageant dans les eaux mystérieuses des océans peuplés d'âmes errantes, et elle, Elizabeth, restait là, assise sur son malheureux caillou, à regarder d'un oeil vide la maisonette qui accueillerait ses nuits solitaires...

Un éclat de soleil doré, brutal et lumineux, qui filtrait au travers des épaisses frondaisons de la forêt tropicale, lui fit froncer le sourcil. Elle leva le visage vers les cieux. Elle avait travaillé toute la journée, encore une fois. C'était le crépuscule, le soleil n'allait pas tarder à aller se coucher.

Elle sortit du bosquet d'un pas de promenade, les mains dans les poches de son pantalon pourpre. Arrivée sur la plage, elle s'assit sur le sable, ôta ses bottes et s'amusa un instant à masser ses pieds fatigués et endoloris dans les petits grains de la plage. Puis, elle reporta son attention sur l'horizon, et attendit, le coeur pincé...Elle savait parfaitement qu'il restait neuf ans et dix mois avant que Will ne rentre au port...Près de dix ans durant lesquels elle allait vieillir, peut-être tomber malade, pour revoir une seule journée durant son mari, celui qu'elle aimait...Une journée de bonheur, mais la séparation n'en serait que plus dure. Et ensuite...Encore un délai de dix ans à attendre, attendre...Vieillir de dix ans à chaque fois que Will rentrera au port, sans avoir pris une année, sans avoir changé...Elle, elle changera. Elle deviendra vieille, elle aurait pu avoir mille ans que Will n'en aurait toujours qu'une vingtaine...Qu'allait-elle devenir ? Comme elle aurait aimé s'enfuir de cette île...Mais elle avait promis de veiller sur le coeur...Elle avait promis...


- Will...

Murmure espèré du bout des lèvres, inaudible dans le grondement lancinant des vagues.

Le soleil disparut à cet instant là derrière l'horizon. Nouveau pincement au coeur. Elle savait parfaitement qu'elle ne verrait pas de rayon vert traverser le ciel, elle savait de tout son coeur que Will ne reviendrait pas avant ses dix longues années de devoir accomplies...Mais tous les soirs, elle venait quand même contempler l'horizon, et les derniers feux du couchant. Et, comme tous les soirs, elle versait une larme alors qu'une boule de tristesse se nouait dans sa gorge, tout en menaçant de la submerger...Elle s'arrachait alors à la contemplation de l'océan pour retourner dans la forêt, tourner le dos à la mer des Caraïbes. Mais pas ce soir.

Ce soir , elle reste assise dans le sable envahi à chaque minute un peu plus par les ombres du soleil déclinant.
A l'heure entre chien et loup, elle attend, avec dans le creux de la tripe l'impression, la quasi-certitude qu'une voile apparaîtra à l'horizon...
Les premières étoiles éclosent dans le ciel de plus en plus sombre, et la lune vient la narguer de son éternel sourire en croissant. Elle attend en lui renvoyant un regard vide...

Ce soir, elle attend.


[ Ce rp est ouvert à tous ( enfin pour le moment, tous, ça veut dire les deux autres inscrites Razz ) : il peut concerner un marin ou pirate échoué qui arrive sur un radeau, un navire de la compagnie des Indes qui vient squatter l'île, ou que sais-je...Voilà, à vos plumes ! =D )
Revenir en haut Aller en bas
Lady Verity I. Riddle
~ Dictator Admin | Seconde de l'EIC ~
Lady Verity I. Riddle


Féminin
Nombre de messages : 124
Localisation : Dans un endroit où il n'y a aucun pirate...
Age in RPG : 29 ans
Statut : Gouverneur de Port-Royal and Sous-Dirigeante de l'EIC
Rp with? : You want to make a subject with me? =3
Date d'inscription : 24/12/2007

|Informations Diverses|
●Groupe: Contre la Piraterie
●Inventaire:
●Pensées:

Attente...[rp ouvert !] Empty
MessageSujet: Re: Attente...[rp ouvert !]   Attente...[rp ouvert !] EmptyJeu 3 Jan - 23:10

[Je m'incruste si ça te dérange pas ^^]
    Le néant. Personne à l’horizon. A part le calme olympien de l’océan bleuté et des bruits lancinant des vagues teintées de blanc.
    Tout était d’un silence, presque mortel, et d’un ennui glacial ; mais le temps n’était pourtant pas de cet avis, il régnait une atmosphère des plus agréables et délicieuses. De longs rayons lumineux éclairaient les alentours, les îles au loin et se reflétait dans l’eau pure de la mer ; et quand on se tournait vers le ciel, on pouvait discerner une couleur des plus chatoyantes, un beau bleu nuit, aussi limpide que de l’eau de roche. Entouré de nuages de plus en plus grossiers d’un gris immaculé, qui donnaient l’impression de bouger régulièrement au gré du vent ; cachant quelquefois la lune qui se remarquait de part son aveuglante vision nocturne et sa douce chaleur qui en plein désert aurait brûlé le peu d’arbres présents –s’il y en avait eut-. Cette nuit-là, il faisait bon, la journée ensoleillée de la veille se faisait ressentir, même en beau milieu de la vie nocturne de l’océan, qui se faisait silencieux, seuls les grondements du vent et des vagues s’entendaient et se discernaient dans les oreilles des soldats. Car c’est à bord d’un haut navire teinté de marron, imposant et majestueux, tel l’armada de la reine en personne ; que ces soldats, habillés de l’éternel uniforme de la célèbre Compagnie des Indes attendaient, oui attendaient, les prochains ordres, les prochains bruits qui les alerteraient. Leurs quotidiennes rondes sur le pont du navire les ennuyait, mais les rassuraient d’une certaine manière, ce calme digne des hautes mers des caraïbes les arrangeaient ; la seule chose qu’ils voudraient éviter plus que tout, était une nouvelle guerre, une nouvelle bataille contre des pirates. Alors, voir que tout était neutre, voir qu’il n’y avait personne qu’eux dans la pénombre de la nuit, sentir leur propre souffle, les satisfaisait. Mais, ils étaient bien les seuls à se contenter de ça, de cette simple lune, ce croissant grisâtre aux tons lumineux comme unique compagnie. Elle, seule jeune femme du bateau, qui prétendait être un des plus rapides navires des caraïbes après la destruction de son prédécesseur, l’Endeavour ; attendait elle aussi. Mais pas la même chose que ces hommes non, elle patientait, avec le peu de patience qui lui restait, de voir une silhouette grotesque au loin, à perte de vue, sous cette lune rieuse et moqueuse qui ne cessait de la rendre mélancolique ; une silhouette bien distincte comme étant celle d’un autre bateau, peu importait qu’il soit de la marine royale ou sous les ordres des plus vils pirates. Se savoir seule, se savoir en solitaire une nouvelle fois dans ses éternelles croisades maritimes à bord de ce navire la répugnait, lui faisait ressentir ce qu’elle avait put ressentir par le passé, à vouloir à tout prix monter dans un de ces bateaux et se savoir entourée, pour une fois. Sa seule compagnie, outre la lune, était son bureau, sa plume et son parchemin, écrivant quelques fois des simples mots, de son écriture fine et arrondie, avec l’élégance due à son rang. Dans une encre des plus noires possible, noire comme son cœur et ses ambitions, l’âme rongée par ses actes passés, ses actions, ses rencontres et ses adieux. Ca ne pouvait que la rendre nostalgique et donc vulnérable, ce n’est qu’une fois seule, avec pour simple compagnie la solitude qu’elle se laissait baignait par ses pensées, qu’elles soient sombres ou heureuses, ou tragiques, ce n’est que dans ces rares moments, qu’elle pouvait devenir la plus sensible des femmes, rien à voir avec ses paroles, cruelles, froides et indifférentes aux supplications des gens, avant qu’ils aient le cou entouré d’une fine corde, sur la place de Port-Royal.

    Quoi qu’il en soit, entendre ce calme affolant la fit soupirer et se lever péniblement, reposant sa plume sur sa feuille et effleurant la soie et le tissu noir de sa robe à corset, avec son gilet court sans manches en cuir aux tons noirs, et blanc, avec des petits boutons d'or comme sur les vestes des riches capitaines; se déplaçant lentement vers une autre table, près de grandes étagères remplient de bibelots en tous genres et de livres sur la piraterie et sur les stratégies maritimes ; regardant un moment une grande carte de la mer des caraïbes étalée ainsi sur toute la surface de la table de bois vernis. Son regard qui se voulait vague se plongea dans la contemplation de ce papier aux couleurs bleus, marrons,…Cherchant comme quelque chose à travers ces lettres indiquant des noms de ville, de mer, d’îles…Pourquoi se perdre dans une telle vision ? Cherchait-elle l’inspiration ? Une quelconque idée ? Ça…seul son esprit peut y répondre. Son esprit qui était ailleurs, comme déçu, elle posa sa main sur son cou, où trônait un noeud légèrement défait noir. Mais ses pensées ne purent pas venir à terme, puisque des coups bien distincts et forts cognèrent contre la lourde porte qui menait à sa cabine, la cabine du capitaine…qui ressemblait bien plus à un luxueux bureau de noble. N’entendant aucune voix murmurer le mot « Entrer », le concerné ouvrit néanmoins la porte, s’apprêtant à recevoir la colère de la maîtresse des lieux. Mais, voyant que son silence était des plus pesants, il hésita un long moment à parler de sa soudaine visite ici.


    « Vous voulez ?... » finit-elle par dire, d’une voix lasse et froide, comme un coup de vent qui se serait engouffrait par les petites fenêtres ovales du bateau.

    « Nous…avons repérer quelque chose au loin…Une île apparemment, qui nous était inconnue et décrite dans aucune de nos cartes. J’ai jugé bon que cela vous intéresserait. » si le temps avait été long pour qu’elle daigne dire quelque chose, lui n’avait pas attendu longtemps pour prononcer son verdict et la raison de sa visite.

    Sans dire quoi que ce soit, elle tourna sa tête vers une fenêtre qui donnait une vue sur une partie de la mer, réfléchissant un instant ; avant de contourner le soldat qui se disait capitaine pour rejoindre le pont, où elle aurait une bien meilleure vue. Prenant au passage une longue-vue que tenait un simple soldat de la Compagnie qui se postait à l’entrée de la cabine. Continuant sa progression jusqu’au bord du bateau, posant ses coudes sur les rebords marrons, dépliant la longue vue en question et la pointant vers un bout de terre au loin, qui se voyait très difficilement une fois la nuit tombée ; mais la vue était maintenant bien plus nette et elle vit en effet un début d’île, une modeste île qui se voulait paradisiaque. Un sourire, fin se dessina sur ses lèvres rouges, et elle jeta d’un geste nonchalant la longue vue sur un officier de la Compagnie qui la rattrapa au vol. Sa décision était prise, cette île, serait explorée, peu importait les conditions de son exploration, même s’il faisait nuit, tant pis. Son instinct lui disait qu’il y avait quelque chose là-bas, une petite voix dans sa tête l’incitait à s’y rendre, ce qu’elle fit ; criant de faire demi-tour et de s’amarré à l’entrée de l’île. Aussitôt, le navire pivota sur la droite, pour prendre la direction de la plage de l’île, l’arrière du bateau éclairait par les rayons de l’astre lunaire, dans lequel on pouvait lire un nom en majuscule comme peint sur le navire, « The Queen ». Les voiles blanchâtres du Queen déployait, longeant la côte jusqu’à s’arrêter une fois assez près la plage pour tenter une approche et une descente en masse. Sous le simple ordre de la capitaine, une partie des soldats qui occupés le navire descendirent, armés jusqu’aux dents, leurs fusils en main ou attachés à l’aide d’une ceinture au niveau du dos. La gouverneur de Port-Royal et sous-dirigeante de la noble Compagnie anglaise des Indes orientales en tête du peloton, armée d’une épée disposée sur une ceinture mise au niveau des hanches, et d’un pistolet chargé en main ; elle dicta ses ordres, demandant la séparation de quelques soldats en petits groupes pour l’exploration de l’île inconnue. Elle, se retrouva seule jugeant bon de se rendre vers une partie de la plage, invisible à l’œil nu sous ce peu de lumière ; bien que la nuit et les bruits de pas et de voix des marins ne la rassurait point. C’est en marchant, une fois assurée que les mots des soldats ne pouvaient s’entendre de là où elle se trouvait, trop occupés à entreprendre leur découverte de l’île, en commençant par son centre, craignant que cet endroit serve de refuge pour les pirates. Cette hypothèse n’inquiéta guère la jeune femme, certaine de ce qu’elle avançait et que s’il y avait bien des pirates, ils finiraient par faire une très bonne capture pour Port-Royal, son métier, n’était-il pas de pourchasser cette racaille pour les mettre au fer?

Revenir en haut Aller en bas
https://pirates-caribbean.forumsrpg.com
Elizabeth Swann.
~ Pirate Admin | Gardienne du Coffre du mort ~
Elizabeth Swann.


Féminin
Nombre de messages : 66
Localisation : Libre...
Age in RPG : 22 ans
Statut : Pirate, capitaine du Hai Peng !
Date d'inscription : 03/01/2008

|Informations Diverses|
●Groupe: Pour la Piraterie
●Inventaire:
●Pensées:

Attente...[rp ouvert !] Empty
MessageSujet: Re: Attente...[rp ouvert !]   Attente...[rp ouvert !] EmptyVen 4 Jan - 14:14

[ c'est fait pour ! =D ]

Elle a fermé les yeux.
Elle s'est concentrée sur le bruit du flux et du reflux sourd des vagues qui ne parlent pas.
Cela la détend. Ca l'attriste, aussi. La boule de chagrin familière lovée dans sa gorge semble croître et décroître au rythme des rouleaux qui s'écrasent sur la plage, pour ensuite se retirer, se reformer, et revenir s'échouer, toujours, les vagues, les vagues qui ne ressentent rien, les vagues éphémères qui meurent lorsqu'elles atteignent la terre ferme, et l'océan, l'océan éternel, ravisseur de vies, mais pourtant si attrayant...

Elle s'est mordu la lèvre jusqu'au sang.
Elle ne pleurera pas.
Il est en vie, il n'est pas mort. Une fois tous les dix ans est un prix raisonnable pour une résurrection, voyons...
Elle a crispé ses mains et sa mâchoire, si fort que ses dents ont grincé et que sa paume a rougi, y imprimant la marque de ses ongles.
Elle ne pleurera pas.

Elizabeth ouvre les yeux.
Une voile se profile à l'horizon. Elle le savait ! Elle savait qu'elle devait rester sur la plage cette nuit ! Son coeur bondit dans sa poitrine, son coeur bien vivant, il bat la chamade et menace de lui remonter dans la gorge...
Elle se lève d'un bond, ses pieds s'enfonçant dans le sable devenu noir, tapissé, nappé d'ombres mouvantes, un peu effrayantes...
Elle se détend. S'apaise. Se morigène en même temps. A-t-elle cru que c'était Will qui rentrait au port ? Oui, sûrement, au fond d'elle, elle a tellement espèré qu'elle croyait son fol espoir, son rêve idyllique devenir réalité...Elle plisse les yeux sur la forme majestueuse qui dérive lentement vers la côte ouest de l'île de la Gardienne. Droit sur elle !

Oui, elle a été bête...Ces voiles blanches et soigneusement entretenues n'ont rien à voir avec les épaisses voilures marron-vert du Hollandais Volant, cette coque effilée et lustrée, même dans l'obscurité la plus complète on ne pourrait la confondre avec celle, plus large mais plus basse, étrangement sculpté et par endroit rongée par les dégâts du temps, du bâtiment de son mari...Ses yeux bien entraînés distinguent des formes qui s'agitent sur le pont...et un drapeau claquant dans la brise nocturne, ortant les initiales et le blason de la Compagnie des Indes...Tout cela ne lui dit rien de bon. Il se peut qu'elle ai été repérée, dans ce cas, une fuite en courant la dénoncerait...C'est donc d'un pas qu'elle désirerait calme, tranquille et posé qu'elle se retourne, et s'enfonce dans la nuit en direction de son bosquet...Tout son être lui hurle de détaler, de courir comme un possédée dans le sable tiède de la plage, elle désirerait s'enfuir au coeur de son île et se lover dans un petit coin reculé auquel elle seule peut accéder...Mais elle se contraignit à marcher calmement, alors que son coeur battait de grnds coups affolés dans sa poitrine.
Une fois au couvert des premiers palmiers, et protégée par leurs frondaisons, elle laissa libre court à son insctinct qui l'envahit, et se rua en avant, ses pas s'enfonçant dans le sol de sable et d'herbes, ralentissant sa course. Elle gagna, haletante, sa cabane nouvellement construite, et dénicha sous un tas de vêtements...le coffre du mort. Son premier réflexe avait été de la mettre en sûreté. Elle le saisit donc à bras le corps, comme s'il s'agissait d'un enfant nouveau-né qu'elle protégerait d'une meute de loup, et quitta rapidement son habitation pour gagner les épaisses frondaisons de la forêt tropicale. Elle suivit le chemin broussailleux qui l'avait conduit à la cachette qu'elle avait aménagé pour les cas d'urgence : or, là, la situation était urgente, plus qu'urgente. Si la Compagnie des Indes détenait à nouveau le coeur du capitaine du Hollandais Volant...Enfin, il restait tout de même quelques détails embêtants : C'était Will qui possédait la clef, dissimulée à la place où son coeur aurait dû battre, et, deuxième point positif, la cachette était vraiment indécelable...

Elle arriva plus vite qu'elle ne s'y attendait à la cachette. Elle tomba à genoux, et, pantelante, le souffle court, s'attela à soulever une grosse pierre sans signes distinctifs. La pierre pivota enfin après maints efforts , dévoilant l'entrée d'une cavité de près d'un mètre de profondeur sur deux de largeur. Elle poussa le coffre tout au fond du trou, puis replaça la pierre. Elle bondit ensuite sur ses pieds, tourna les talons et voulut retourner à la hâte dans sa cabane, jouer l'inoncente qui se préparait simplement pour une bonne nuit de sommeil...Mais les marins avaient déjà débarqué sur l'île. Ces deux mois en solitaire avaient aiguisé ses sens. Elle entendit donc une troupe arriver, se jeta à plat ventre dans l'humus, en contourna une autre, grimpant dans les arbres quand elle n'avait plus d'autres choix, se plaquant derrière des troncs comme lors d'une partie de cache-cache géante...Une partie où à tout moment on pouvait perdre, et l'enjeu...c'était peut-être sa propre vie.

Elle arriva à la lisière de la forêt, chercha son bosquet des yeux, et le gagna avec un soupir de soulagement. Un bruit attira son attention...Elle se retourna. Une troupe arrivait par la gauche. Elle se jeta derrière sa cabane, ne pouvant en gagner la porte d'entrée, de peur d'êtrre découverte...Les marins passaient tout à côté de son bosquet, elle le sentait parfaitement...A quatre pattes, elle longea le mur de sa hutte. Mais son genou rencontra une branche sèche qui craqua affreusement...Le juron qui s'en suivit acheva d'informer les gardes qu'il y avait autre chose qu'un oiseau, dans ce petit bosquet de palmiers...
Revenir en haut Aller en bas
Lady Verity I. Riddle
~ Dictator Admin | Seconde de l'EIC ~
Lady Verity I. Riddle


Féminin
Nombre de messages : 124
Localisation : Dans un endroit où il n'y a aucun pirate...
Age in RPG : 29 ans
Statut : Gouverneur de Port-Royal and Sous-Dirigeante de l'EIC
Rp with? : You want to make a subject with me? =3
Date d'inscription : 24/12/2007

|Informations Diverses|
●Groupe: Contre la Piraterie
●Inventaire:
●Pensées:

Attente...[rp ouvert !] Empty
MessageSujet: Re: Attente...[rp ouvert !]   Attente...[rp ouvert !] EmptyVen 4 Jan - 15:22

    Ces voix, ces bruits d’armes qu’on recharge…Et surtout, l’impression d’entendre des bruits de pas s’échapper au loin, malheureusement couverts par les soldats qui se pressaient à explorer chaque partie de l’île, chaque recoin, cherchant quelque chose qui pourrait les intéresser, eux ou elle. Mais le peu de luminosité présente était très problématique, on pouvait facilement laisser passer des tas de choses, en regardant ainsi à l’aveugle. Et apparemment le gibier avait disparût sans laisser de traces…S’il y en avait eu un il aurait était alerté par cet énorme navire aux voiles blanches et au drapeau de la Compagnie. Ce n’était pas ne arrivée des plus discrètes, la jeune femme le savait, mais que pouvait-elle y faire, c’était inévitable ; la discrétion n’était absolument pas dans sa nature. Elle, c’était plutôt « on fonce dans le tas et pas de survivants », elle aimait se faire remarquer, même devant ses ennemis, montrer qu’elle était là et qu’elle ne les lâcherait pas tant qu’ils n’auraient pas une corde autour du cou. Sa détermination et sa faculté à ne jamais abandonné était une qualité, sans aucun doute ; mais également un défaut…Rien n’est parfait. Mais, une fois encore, on vint troubler ses pensées, à croire que c’était une manie, mais ce n’était pas par quelqu’un, non, c’était de voir qu’il n’y avait rien dans les environs de cette plage qui l’a fit sortir de ses songes. Ce côté de l’île était absolument vide et silencieux, elle s’apprêtait à rebrousser chemin et repartir au navire demander un quelconque rapport quand prise par une envie d’aller voir plus loin, ayant eut l’impression de voir quelque chose bouger, certainement un oiseau ; elle s’approcha lentement, ses pas s’enfonçant petit à petit dans le sable à certains endroits ; et c’est là, qu’elle eut le déclic. Arrivée à la frontière entre le sable et le début de la faune sauvage, elle s’abaissa légèrement et replaça une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille ; scrutant le sol comme si il y avait eut un trésor enfouit. C’est avec cette idée en tête et un sourire s’affichant sur son visage, qu’elle leva la tête vers le début de l’île à proprement parlé, le début de la végétation et donc des cachettes les plus sournoises…

    « On ne peut se cacher éternellement… » commença-t-elle à murmurer, à soi-même, « Surtout quand on y laisse des traces… » elle continua sa phrase le plus calmement du monde, mais avec un instinct de chasseur dans sa voix ; des traces évidentes, des formes de pieds apparaissaient très clairement sur le sable.

    C
    ommençant plus loin vers la plage et disparaissant à quelques mètres ; les traces comme celles-ci ne pouvaient se voir sur l’herbe, ce qui la poussait à l’unique conclusion : il y avait bien quelqu’un sur cette île, ils n’étaient pas seuls. Et cette personne tentait à tout prix de se cacher, si cela avait été un naufragé, au contraire il aurait cherché à alerter le navire et pas s’enfuir comme un voleur. L’hypothèse que ce soit un pirate était l’unique raison qui lui donna envie de continuer sa course effrénée, à trouver cette personne plus que tout. Pour son honneur, et son orgueil. Caressant légèrement ce doux sable fin, le laissant vagabonder entre ses doigts, pour finalement retourner d’où il venait, avec une certaine lenteur ; la sous-dirigeante se redressa, épousseta le bas de sa longue robe qui avait été couverte de sable précédemment, et sorti son pistolet, s’assurant qu’il était bien chargé d’un simple coup d’œil. Elle le tenait de manière à pouvoir appuyer sur la gâchette à tout moment, même sous une extrême frustration ou un état de stresse. Comme la personne qui voulait éviter tout contact ou toute vision avec la Compagnie, la jeune femme se mit à courir vers le centre de l’île, ne s’arrêtant que quand elle sentait que c’était là, cherchant à se mettre dans la tête du pirate ; trouver de bonnes cachettes…Bien qu’elle ne connaissait pas cette île et ignorait toutes les trappes possibles, sa tête ne pouvait qu’y réfléchir et ses oreilles essayer de discerner un bruit, un souffle, une respiration haletante ou un crissement de feuille d’arbre. Une vraie chasse à l’homme me direz-vous. Mais c’était un peu ça, enfin, Verity Isabella Riddle voyait cette chasse à l’aveugle comme cela. Sa course lui coupa le souffle, elle en était essoufflée mais pas désorientée, ses sens étaient aux aguets, et c’est en s’arrêtant au cœur d’une forêt, d’un bosquet, qu’elle se remit à marcher, regardant chaque arbre, chaque buisson, chaque plantation du coin de l’œil ; et c’est alors que les bruits de pas précédemment entendus se rapprochèrent, sentant son cœur battre comme s’il allait sortir de sa poitrine, elle se retourna vivement pointant son arme sur l’inconnu…Ou plutôt les inconnus, qui n’étaient que les marins du bateau, pourchassant la même chose qu’elle, enfin, la même personne, si ses soupçons étaient fondés. Il faut dire, qu’avec un rien, la capitaine du Queen se faisait des films, des scénarios invraisemblables, mais, ces traces de chaussures dans le sable n’étaient pas là pour rien ; c’était une certitude.


    « Vous avez trouvés quelque chose ? » s’écria-t-elle sèchement comme pour se rassurer et s’informer.

    Sa voix froide s’éleva dans les airs, et pouvant se faire entendre à des kilomètres à la ronde, sous l’écho et l’air frais de la nuit. Le silence des soldats ne la satisfaisait pas, leur réponse était bien sûr « non », ils n’avaient rien dits, mais à voir leur tête, c’était évident. Ça l’irritait au plus haut point, mais elle poursuivit sa marche, jusqu’à voir une troupe de soldats entrain d’encercler une cabane. Un modeste cabanon, construit récemment même, à première vu c’était ça. Il y avait bien quelqu’un qui vivait seul sur cette île, à moins qu’il y ait d’autres personnes…Mais l’état de la cabane, et sa taille aussi, ne laissait penser que le contraire, une simple tentative de fuite en solitaire. Le visage des marins de la Compagnie semblaient en alerte, un craquement de bois et un juron se firent entendre dans le silence nocturne qui émanait de cette mystérieuse île. Bella n’était pas encore arrivée à leur hauteur quand ils entendirent ce bruit, alors, c’est en état de naïveté qu’elle s’approcha d’eux, les toisant du regard pour suivre ce qu’ils regardaient avec méfiance ; ce qui se trouvait dans les alentours de la hutte. Qu’est-ce que tout cela signifiait ? Ils avaient vus quelque chose ou quoi ? Mais gardant ce paisible silence, elle fit quelques pas vers la hutte, et d’un geste de la main partant vers la droite et la gauche leur fit signe de contourner la hutte des deux côtés, comme pour surprendre quelqu’un par derrière. Verity garda le visage calme, bien que la tension était palpable, de son côté, elle fit un grand détour à travers les palmiers qui formaient un petit bosquet, voulant arriver derrière la hutte en arrivant des grands palmiers qui s’étendaient à perte de vue. Ses pas se faisaient silencieux, et discrets, évitant de marcher sur des bouts de bois ou de feuilles qui pouvaient signaler sa présence dans la nuit. Mais, la surprise se fit bien plus grande, quand sa voix cristalline et sèche couvrit les bruits de pas et les envolées des oiseaux de palmiers en palmiers. Elle était juste derrière la hutte, voyant une ombre plus loin, mais indescriptible, elle ignorait ce que c’était ; mais ses paroles, elles, se discernaient parfaitement comme si elle se trouvait à quelques centimètres du petit monde qui entourait cette cabane.

    « Le noir ne peut cacher certaines choses. Surtout pas pour un soi-disant naufragé qui s’enfuit à toutes jambes dés qu’un bateau arrive. » clama-t-elle comme ayant trouvé la solution à une énigme. Là, elle faisait référence aux traces de pas relevés sur la plage, indiquant une fuite possible vers ce bosquet. Levant son arme, un fin pistolet chargé sur cette ombre bougeante.

    Pour toute réponse, elle attendit, la gouverneur de Port-Royal, avait gagner une bataille, mais peut-être pas la guerre…Ses marins encerclaient la hutte, leurs fusils levés, attendant le signal de leur capitaine.

Revenir en haut Aller en bas
https://pirates-caribbean.forumsrpg.com
Elizabeth Swann.
~ Pirate Admin | Gardienne du Coffre du mort ~
Elizabeth Swann.


Féminin
Nombre de messages : 66
Localisation : Libre...
Age in RPG : 22 ans
Statut : Pirate, capitaine du Hai Peng !
Date d'inscription : 03/01/2008

|Informations Diverses|
●Groupe: Pour la Piraterie
●Inventaire:
●Pensées:

Attente...[rp ouvert !] Empty
MessageSujet: Re: Attente...[rp ouvert !]   Attente...[rp ouvert !] EmptyVen 4 Jan - 21:21

Une traque…
Exactement, une traque…
On la traquait comme un gibier un jour de disette, elle entendait la forêt bruire de mille sons, les cris et ordres crachés et hurlés des marins qui troublaient la paix de l’île, leurs pas lourds sur les feuilles et leur respiration précipitée se mêlant aux bruissements naturels de la nuit, aux froissement des plumes des oiseaux diurnes endormis et aux cris des créatures autochtones…

Elizabeth étouffa un second juron, se forçant à le ravaler dans sa gorge lorsqu’elle entendit le cliquetis d’un pistolet qu’on amorce. Elle tira à moitié son sabre, dans un chuintement caractéristique. Si encore elle était tombée sur le clampin de la marine, la pire des nouilles trop cuites, le bleu de l'escadron, celui qu'il suffit de regarder droit dans les yeux pour l'effrayer, elle aurait pu s’en sortir sans trop de mal, d’autant plus que ces mous du g’nou faiblissent très, voir trop facilement quand ils sont confrontés à une femme...Mais apparemment, ce n’était rien de tout cela qui restait debout de l’autre côté de la cabane, au son de sa voix, c’était une femme, au ton glacial et strict, sûrement à l’image de son propre tempérament…

Maintenant, l’assurance d’Elizabeth commençait à vaciller , comme la flamme d’une bougie qu’on souffle brutalement, à fondre comme une chandelle de cire parée d’une petite flammèche …Prostrée contre son mur, dans l’attitude effarouchée d’une fugitive, si quelqu’un la trouvait dans cette position, son statut ne ferait plus aucun doute...Non, elle devait se ressaisir. La Compagnie des Indes n’était pas obligatoirement son ennemie jurée : Il y a longtemps, James Norrington était dans ses hautes sphères. Pincement au cœur au souvenir de son ami perdu. Pensée rapidement chassée. Il fallait qu’elle se ressaisisse. Elle n’était pas un gibier qu’on traque…

Elle prit une profonde inspiration, força ses muscles à se détendre et son visage à se décrisper. Ses mains s’ouvrirent, son souffle s’apaisa, sa poitrine se calma et ses jambes arrêtèrent de flageoler pour reprendre leur fermeté habituelle. Elle rengaina son sabre à moitié tiré. Quand elle se sentit totalement décontractée, en apparence du moins, car elle était psychologiquement tendue comme un ressort, près à bondir, elle se leva lentement, respirant silencieusement de grandes goulées de l’air pur pour entendre son cœur se calmer, puis, contourna tranquillement la cahute. Autant faire comprendre que ses intentions n’étaient pas mauvaises, car si la personne de l’autre côté était une acharnée de la gâchette, qui tirait sur tout ce qui bouge…Elle stoppa net avant que ses pieds ne fassent crisser d’autres brindilles et que sa chasseresse lui loge du plomb dans l’estomac, et éleva doucement la voix, d’un ton légèrement nonchalant, ferme, sans vaciller, pas trop fort…


- Ne gâchez pas vos balles pour moi…Je sors.

Elizabeth apparut devant la femme qui la traquait, les mains en évidence pour montrer qu’elle ne détenait pas d’armes. Puis, doucement, sans hâte, ses bras reprirent leur position naturelle, le long du corps. Elle émit un discret soupir, presque excédé, lorsque la lune éclaira fugitivement, d’un rayon diaphane et fugace, le visage de sa poursuivante. Un visage fin, marqué par le mépris. Un visage glacial, une statue de cire, une poupée de porcelaine aux traits figés dans un éternel rictus hautain…Regard circonspect sur son habillement. Une grande dame, de ceux qu’on appelle « les gens biens »…Tout son être le clame, son maintient, son minois poudré et ses cheveux parfaits, sa tenue à corset serré plus qu’une taille féminine ne peut supporter…

* Et je suis sûre qu’en lui entaillant la peau, c’est du sang bleu qui coulera…Mais ce n’est pas le moment d’en faire l’essai…*

Elizabeth planta ses yeux dans ceux de la Lady, avant qu'un doute vienne faire tressailler sa mâchoire. Et si on lui avait parlé de cette femme pirate qui avait combattu comme Roi du Tribunal de la Confrérie...Si elle savait qu'elle était en partie responsable du naufrage de l'Endeavour...Si elle avait ouï dire ces histoires qu'on racontait par la bouche à oreille dans les tavernes de Tortuga et de Port-Royal, cette histoire sur la gardienne solitaire d'un coffre contenant un coeur, un coeur battant...


- Qui êtes-vous ?


Question prononcée à son goût un peu trop vite...

Revenir en haut Aller en bas
Lady Verity I. Riddle
~ Dictator Admin | Seconde de l'EIC ~
Lady Verity I. Riddle


Féminin
Nombre de messages : 124
Localisation : Dans un endroit où il n'y a aucun pirate...
Age in RPG : 29 ans
Statut : Gouverneur de Port-Royal and Sous-Dirigeante de l'EIC
Rp with? : You want to make a subject with me? =3
Date d'inscription : 24/12/2007

|Informations Diverses|
●Groupe: Contre la Piraterie
●Inventaire:
●Pensées:

Attente...[rp ouvert !] Empty
MessageSujet: Re: Attente...[rp ouvert !]   Attente...[rp ouvert !] EmptyVen 4 Jan - 22:29

    Finalement, elle n’eut pas à employer la force pour obtenir ce qu’elle voulait. De toute façon, si on faisait le compte de ses rêves, désirs et buts, par le passé, elle avait toujours eut ce qu’elle voulait. Elle arrivait toujours à tout obtenir, elle ne connaissait pas le fait de travailler pour vivre, avoir un gain-pain, non…C’était un peu à double-tranchant, car quand sa fortune, sa vie de luxe de petite fille à papa allait s’évanouir par la mort de ce dernier ; tout espoir semblait avoir disparût de son esprit. Sa haine ne cessait de croître, jusqu’à ce qu’elle explosa, sa patience s’arrêta en un coup, un coup tirer d’une arme sur celle qui lui servait de mère. Tant de cruauté si jeune, ça faisait partit de son passé, de ses souvenirs qu’elle avait décidé de tiré un trait définitivement, ne relatant plus de tels faits ; et se concentrant sur le futur, sur l’instant présent, qui était sa remontée soudaine dans la haute société, siégeant au manoir du gouverneur, son nouveau titre…Bien sûr, elle était aussi de la Compagnie, c’était d’ailleurs sa première promotion avant qu’on lui lègue un tel titre, sûrement parce qu’elle était la seule à s’y présenter. Ce poste était comme maudit depuis la mort de son prédécesseur, sans un gouverneur, comment Port-Royal s’en sortirait ? On nomme la première personne qui se trouve là, par hasard, et ce hasard ne fit qu’une heureuse, elle. Regonflant son estime, son orgueil et sa fierté aristocratique, se donnant l’air supérieure dés qu’elle le pouvait. Comme maintenant, face à une pirate, face à son « gibier ». C’était bien une naufragée qu’elle traquait, ses doutes étaient bien fondés, et elle remercia la petite voix dans sa tête qui l’avait incitait à débarquer sur cette île, coûte que coûte, et à continuer ces recherches ; à déployer des marins à travers l’île. Ils avaient trouvés ce qu’elle pensait trouver sur cette côte perdue. Et voilà qu’elle renonçait d’elle-même toute lutte, sachant très bien sa position et qu’elle se trouvait dans de beaux draps…Voilà le terme était très bien employé pour une telle situation. Verity avait un point d’avance, elle avait l’avantage, le crucial avantage. Mais il fallait dire que la jeune pirate –la lady avait tout de suite conclu ça en l’entendant se rendre-, avait de bons sens, très aiguisés, elle avait fait une grandiose prestation, en tentant une fuite ; elle y aurait réussit si la personne qui se trouvait sur ce bateau de la Compagnie, n’était pas la sous-dirigeante. Alors, cette fille demeurait dans l’obscurité complète, avant que les rayons de la lune n’éclairent les deux jeunes femmes progressivement, montrant leur visage à chacune, et leur expression. D’un côté, il y avait l’air supérieur, hautain et fier, mais un peu haletant de la lady, tandis que de l’autre côté, on avait une jeune pirate, qui tentait tant bien que mal de ne pas se montrer vulnérable, priant pour ce qu’on disait d’elle un peu partout n’était pas venu dans les oreilles de la lady. Verity, dites Bella pour ses proches, retint un sourire, elle gardait le visage stoïque, une vraie poupée de porcelaine qui ne pouvait que se vanter de faire partie de la haute. Etrangement, elle n’arrivait pas à sourire de ce court bonheur, éphémère, la capture d’une naufragée qui était à coup sûr une pirate ne la laissait que de marbre, étrange non ?...Ne pas se réjouir d’une telle chose. Peut-être parce qu’elle cherchait où elle avait déjà vu ce visage, oui le visage de la gardienne ne lui était que familier, ayant la certitude de l’avoir déjà vu auparavant…mais où ?... C’est là qu’un soldat qui avait rejoint la capitaine reconnu en ce visage, celui d’Elizabeth Swann et le fit savoir à la blonde au teint poudré, discrètement bien sûr…Lui chuchotant quelques mots, pour ne pas que la naufragée ne dise quoi que ce soit ou entende quoi que ce soit. C’est alors que le visage de la sous-dirigeante sembla s’éclairer, elle l’avait bien vue, et entendue, il y a longtemps, se rappelant qu’on lui avait parlé d’elle il y a quelques temps ; une lady, fille du gouverneur promue à un mariage avec le commodore Norrington, qui aide un pirate à s’évader, pour finalement les rejoindre et devenir elle-même pirate après en avoir épousé un…Une telle histoire, on ne pouvait qu’être au courant, surtout pour son grade, il fallait qu’elle sache tout. Par contre, ce qui était ironique, c’est qu’on avait plus entendu parler d’elle après la célèbre bataille de l’Endeavour et des pirates, avait-elle disparue ? Etait-elle morte ? Toutes les rumeurs avaient coulées à flot depuis ce jour là. Bella se souvenait qu’elle avait crispé bien souvent ses poings à la simple énonciation de cette lourde bataille qui fut une perte et une défaite pour la Compagnie, et Port-Royal. Néanmoins, elle n’avait pas était tout de suite au courant de tous les faits, il lui manquait tellement d’informations sur ce sujet, bien qu’elle ait tout tenté pour en avoir tous les faits. Cela réveilla une soudaine frustration, mélangée à une colère, une cuisante défaite, bien qu’elle ne l’ait pas connue, ça restait une défaite qu’elle avait vécue ; à cause de son rang, elle se devait d’en faire une affaire personnelle. Mais n’étais-ce que ça…

    « Elizabeth Swann… »
    murmura la jeune femme, faisant quelques pas vers la capitaine pirate, quelques mètres les séparaient, mais le ton de sa voix n’était que trop fidèle à son tempérament ; un ton froid et sec, presque ironique. « Ou devrais-je dire…Miss Swann ? J’ai tellement entendu parler de vous… »

    Si la tension n’était pas palpable, on aurait put penser, que deux jeunes femmes se rencontraient en toute amitié et que l’honneur et le respect était en jeu. Ce n’était guère le cas. La gouverneur tenta de rester indifférente, bien que ce fut un effort, presque surhumain. De sortir son arme –bien qu’il était déjà pointé sur Elizabeth- et de tirer, comme pour laver un échec, une défaite. Mais, Verity n’était pas comme ça, enfin, ce serait un mensonge de dire le contraire, il est vrai qu’une fois prise d’une colère, elle pouvait faire tout, même le pire. Les notions de royauté disparaissaient, seule l’idée de vengeance régnait. Les soldats coupèrent la jeune femme en plein action, alors qu’elle ne quittait pas Elizabeth du regard, un regard froid qui n’était que faussement insensible. Ces derniers s ‘approchèrent et avaient leurs fusils pointés sur Elizabeth ; des incapables ceux-là…D’un simple geste de main, la levant et faisant signe à ces messieurs de rengainer leurs armes, comme pour éviter tout malentendu ou toute tuerie. Ce n’était pas l’heure de faire un massacre, certainement pas, c’était l’heure des explications, et peut-être…négociations ? Pleins de questions brouillèrent l’esprit de la capitaine du Queen, et même des idées, elle se demandait d’ailleurs ce qu’étaient devenus le célèbre Jack Sparrow et son compagnon, Will Turner, pour qui Elizabeth s’était éprise, aux dernières nouvelles. Mais comme qui dirait, chaque chose en son temps…Pour l’instant, comme toute réponse à la précédente question de la belle, qui voulait savoir le nom de sa poursuivante, elle s’était contentée de murmurer quelques paroles, qui se voulaient ironiques, montrant bien qu’elle connaissait son identité, et qu’elle avait eut vent des actes passés de la pirate.

    « Mon nom ?... » elle s’interrompit d’elle-même, comme réfléchissant un court instant, pour finalement reprendre, sur un ton qui se voulait neutre, « Je doute que vous ayez eut vent de mes exploits…Mais je vais vous satisfaire, Miss Swann. Je me nomme Verity Isabella Riddle, actuelle gouverneur de Port-Royal et sous-dirigeante de la noble Compagnie des Indes. »

    Voilà, la question de l’ancienne lady venait de trouver une réponse. Cela la satisferait peut-être, de pouvoir mettre un nom sur toutes les têtes qu’elle voyait. Cependant, la jeune lady n’avait pas finie de faire son petit numéro, les présentations en somme. Il y avait tellement de choses à dire sur Elizabeth, tellement de questions à lui poser…Des questions qui resteraient sans doute sans réponse, comme si elle avait envie de répondre aux questions de ses poursuivants ? Et surtout, à la Compagnie, qui voulait la mettre au fer comme tous les pirates dignes de ce nom ?...

    « Vous savez, c’est un hasard de vous croiser sur cette…île. Je ne pensais pas vous rencontrer dans de telles circonstances. Cherchez vous…à vous cacher ? » poursuivit-elle, ne quittant pas son arme des mains et encore moins sa cible. « Si c'est le cas...ce fut une grossière erreur. » elle jeta un bref coup d'oeil aux environs avant de reporter son attention sur Elizabeth, affichant un petit sourire mesquin.
Revenir en haut Aller en bas
https://pirates-caribbean.forumsrpg.com
Elizabeth Swann.
~ Pirate Admin | Gardienne du Coffre du mort ~
Elizabeth Swann.


Féminin
Nombre de messages : 66
Localisation : Libre...
Age in RPG : 22 ans
Statut : Pirate, capitaine du Hai Peng !
Date d'inscription : 03/01/2008

|Informations Diverses|
●Groupe: Pour la Piraterie
●Inventaire:
●Pensées:

Attente...[rp ouvert !] Empty
MessageSujet: Re: Attente...[rp ouvert !]   Attente...[rp ouvert !] EmptySam 5 Jan - 14:26

Un sourire, à peine voilé...

Non mais vraiment...Ca vient sur une île pour en déloger les pauvres habitants qui ne demandaient rien à personne, ça se trimballe en robe plus que moulante, serrée au possible, dans les bois et les forêts épineuses tout en vous menaçant de son pistolet sans avoir froid au bide, ça te colle ses charmes sous le nez, ça vous enrobe de belles et mielleuses paroles, et CA, ça ose vous demander si vous êtes en train de vous cacher ? Elizabeth ne peut s'empêcher de lever le sourcil d'un air interdit, avant de se recourber le coin des lèvres en un sourire légèrement moqueur, voir dédaigneux...Elle n'avait pas l'intention de se laisser enrubanner dans le sucre et le miel par une personne de cette sorte...Elle lui avait déjà tiré une expression pincée lorsqu'elle lui avait répondu d'un ton léger, à la suite de ces premières paroles
:

- Elizabeth Turner, pour être plus précise, avait-elle rétorqué en insistant sur le nom de famille de son mari qui était désormais le sien, même si elle n'avait encore pas l'habitude de le prononcer.

Elle avait ensuite ajouté quelques mots à mi-voix, comme pour montrer qu'elle ne craignait pas la Lady et qu'elle lui répondait car elle avait tout simplement " envie " de répondre, pas parce que la femme en face d'elle l'intimidait ou que sa présence l'obligeait à formuler une réponse...De plus, la noble poudrée au teint de lait semblait voir en sa sortie de derrière la cabane et à ses paroles préventives, un signe de faiblesse ou de soumission. Il ne s'agissait bien entendu d'autre chose, connaissant la jeune pirate et capitaine du Hai Peng : l'instinct de survie, tout simplement...D'un côté, l'option " je-reste-me-terrer-dans-ma-cachette-sans-bouger-comme-un-vulgaire-gibier-qu'on-tire-dès-qu'on-l'a-découvert ", de l'autre, sortir la tête haute, un masque d'indifférence sur le visage, et la garantie que la Lady ne va pas vous truffer de plomb...Le choix était vite fait. Elle prononça donc, d'un ton détaché, comme si elle écrivait elle-même puis lisait une page d'un livre d'histoire, comme s'il s'agissait d'une réponse très secondaire, juste pour faire passer le temps...


- Vous êtes donc à présent à ma place, Lady Riddle...Et je serai à la vôtre si je n'avais pas abandonné ma vie passée...

Ses paroles eurent plus d'impact qu'elle ne le pensait; un impact sur elle-même, Elizabeth. Elle se prit à réfléchir...L'élément qui avait tout déclenché était son enlèvement par Barbossa. Cela remontait déjà à si longtemps...Sans ça, elle serait sûrement encore en train de rester oisive au coin d'une cheminée, mariée à James Norrington, sûrement mère de plusieurs enfants, et, à la mort de son père, elle aurait pris le flambeau, elle aurait été nommée Gouverneur de Port-Royal, peut-être même serait-elle devenue comme la Lady Riddle présente devant elle...Ceci dit, elle en doutait. Elle avait toujours été attirée par l'Océan et la piraterie...Non, elle ne serait jamais devenue comme Verity Riddle, elle était trop...sauvage, trop...pirate, pour cela. Elle chassa donc cette pensée désagréable de son esprit, et reporta son attention sur la Lady.

- Oh, je ne me cachais pas, je ne fuyais encore moins...Vous devriez savoir cela, si on vous a réellement raconté la vérité sur moi...Enfin, sur moi, c'est vite dit, je parle de toute ces histoires qu'on conte sur William Turner, Jack Sparrow, le Hollandais Volant, tout cela...et sur moi, bien sûr. Je pense que ces noms vous sont aussi familiers, je me trompe ?

Elle ne parlerais pas du coffre. Jamais. Encore moins à une Lady assoiffée de pouvoir telle que cette femme. Sauf qu'elle ne voyait aucune porte de sortie, entourée qu'elle était de dizaines de soldats de la marine près au moindre froncement de sourcil de leur patronne, à la moindre esquisse de mouvement vers son sabre, à tirer sans sommation de leurs baîllonettes impitoyables...Seul issue de secours - car il y a toujours une sortie de secours, qu'elle que soit la situation dans laquelle on se trouve -...parler. Distraire Verity Riddle jusqu'à ce qu'il se passe quelque chose...de son côté comme du sien.

- Et qu'espèriez-vous tant trouver sur cette île, pour faire débarquer toute votre " meute de chiens " armés jusqu'aux dents sur ces plages désertes ?
Revenir en haut Aller en bas
Lady Verity I. Riddle
~ Dictator Admin | Seconde de l'EIC ~
Lady Verity I. Riddle


Féminin
Nombre de messages : 124
Localisation : Dans un endroit où il n'y a aucun pirate...
Age in RPG : 29 ans
Statut : Gouverneur de Port-Royal and Sous-Dirigeante de l'EIC
Rp with? : You want to make a subject with me? =3
Date d'inscription : 24/12/2007

|Informations Diverses|
●Groupe: Contre la Piraterie
●Inventaire:
●Pensées:

Attente...[rp ouvert !] Empty
MessageSujet: Re: Attente...[rp ouvert !]   Attente...[rp ouvert !] EmptySam 5 Jan - 15:16

    Au fil de la conversation, enfin, si on pouvait appeler ça une conversation, c’était plus une petite lutte psychologique, dans laquelle chaque partie essayait de foudroyer l’autre de répliques plus ou moins ironiques et cinglantes. Verity avait quelques points d’avance, étant donné qu’elle connaissait quelques lourdes pertes que connût Elizabeth, comme la mort de son père ; elle pouvait utiliser cet exemple pour essayer de vainement la toucher. Mais, il y avait quelque chose qui la dérangeait, elle aurait nettement préférait faire la rencontre de la pirate dans d’autres circonstances, c’était vrai. Elles auraient put se rencontrer à un dîner comme tous les bons nobles qui se respectent ; mais non, ce fut sur une île déserte, perdue au milieu de nulle part ; et encore, Verity devait s’arranger pour qu’Elizabeth ait le même sort que la confrérie qu’elle avait rejointe. Le sort que la Compagnie des Indes avait longtemps décidé pour elle, après toutes les épreuves qu’ils avaient traversés ; leur quête faite à l’aveugle pour retrouver le Black Pearl et mettre la main sur ses occupants, ils méritaient bien de voir leur souhait se faire exauçait. Et Bella le souhaitait aussi. Un petit peu. Pas qu’elle avait de la pitié pour les pirates, mais parce qu’Elizabeth avait été comme elle autrefois, une bourgeoise de Port-Royal, promue à un grand avenir par la simple influence de son père. Elles n’étaient pas si différentes toutes les deux, elles avaient même de nombreux points communs, bien qu’Elizabeth ne pourrait l’égaler dans son titre ou dans son sens de la stratégie désormais.

    « Elizabeth Turner, pour être plus précise »


    Ainsi, elle portait le nom de son cher mari, c’était presque touchant. De voir comment elle s’accrochait à une chose qu’elle avait perdu, elle en aurait presque versé une petite larme. Enfin…c’est vite dit. Les pirates ne méritaient pas de connaître le bonheur, et encore moins de s’unir entre eux, bien que ce fût mieux qu’ils restent entre eux et ne se mêlent pas de la vie des braves et honnêtes gens. Ça aurait été le comble si le contraire était survenu ; ce qui était déjà arrivé, obligatoirement, quand on regarde ces enfants orphelins, fils et filles de pirates…Ils finissaient d’ailleurs tous une corde autour du cou, enfant ou pas ; il faut reconnaître que cet acte était cruel, les personnes les plus sensées ou les folles qu’il soit, diraient qu’ils n’étaient que de jeunes enfants innocents et sans défense. Mais est-ce bien la vérité ? Ils pourraient devenir pire que leurs parents, voilà pourquoi on les empêche de grandir et de prendre conscience de certaines choses, pour ne pas qu’ils sèment la zizanie à travers le globe. Et puis, pour Verity, ce n’était pas un crime de tuer ou plutôt, d’exécuter des enfants, ils étaient répertoriés comme étant des pirates, et tout le monde sait ce qu’il arrive aux pirates…Raison de plus pour ne pas que la lady le devienne, non jamais elle ne s’embarquerait dans une telle folie comme Elizabeth. Cette ancienne noble avait tout perdu à l’instant où elle s’était allié avec Jack Sparrow, on lui avait donné sa chance pour se rattraper, revenir à Port-Royal, mais elle n’en avait plus rien à faire. Son unique chance de ne pas avoir le même sort que cette racaille des mers s’était évanouie, à jamais.

    ° Il y en a qui oublient où est leur place dans la société… ° songea-t-elle, demeurant silencieuse et ne rétorquant pas aux « attaques » de la brune.

    A l’entendre, on pouvait pensait qu’Elizabeth insinuait que si elle n’avait pas eut cette âme de pirate, jamais Verity serait arrivée à cette place dans la société. A croire ses mots, il fallait que cette dernière s’incline et la remercie. Il est vrai que ça avait une part de vérité tout ça, la lady pouvait remercier Elizabeth d’être sagement partie dans le mauvais camp. Ce poste, elle l’avait eut parce que personne ne pouvait l’assumer, et si la fille du gouverneur avait été là, ça aurait été elle qui aurait reprit le flambeau, pas Bella. En y pensant, elle sentit un nœud se former dans sa gorge, elle avait du mal à imaginer que sans la descente d’Elizabeth dans les profondeurs de la piraterie, elle n’était rien. Juste la fille d’un capitaine de la marine promu à entrer dans la Compagnie, mort. Oui mais mort à cause de qui ? C’était aussi la faute à ces idiots de soldats même pas capable de voir le vrai du faux, ils accusaient et tiraient sur tout ce qui bouge sans demander la moindre explication. A l’époque, lors des faits Bella trouvait ça scandaleux et tout bonnement injuste, prête à revendiquer le droit de s’expliquer à l’oreille de tous ceux qui pouvaient avoir un rapport avec les exécutions de soi-disant « pirates ». Elle aurait combattu pour cette cause pendant des années, comme choquée de cette exécution qui la fit basculer. Sans cesse, en parlant à tout le monde et si on ne l’avait pas retenue, comme une idiote elle se serait interposée à cette pendaison. Mais maintenant, elle trouvait ça tout à fait normal, et menaçait ceux qui étaient contres ses principes et ceux du dirigeant de la Compagnie. Si on accuse quelqu’un, c’est qu’il y a une raison, voilà pourquoi elle voyait en l’accusation qu’on portait sur Elizabeth, une trace de vérité. Ses combats, Miss Swann les avaient effectués de son plein gré, attaquant même un navire de la Compagnie. C’était inadmissible et inoubliable, et il fallait que quelqu’un paye. Pour toute réponse aux paroles d’Elizabeth, elle la regarda froidement et rétorqua sèchement.

    « Soit, vous avez tout à fait raison, Miss…Turner. » elle insista bien sur le nom de famille de Will, comme l’avait fait Elizabeth auparavant.« Si vous n’aviez pas stupidement abandonné votre vie, vous auriez évité bien des pertes, comme celle de votre père. »

    C’était vrai. Si Elizabeth n’était pas partie, jamais le gouverneur aurait tout fait pour la retrouver, et ne se serait pas allier à Lord Beckett, ce qui à causer sa mort. Quand on est enfoncé dans une idée, dans un objectif, on oubli souvent qu’on cause la mort de notre entourage au passage. Elizabeth était responsable de beaucoup de morts, James Norrington, son père…et maintenant Will. Il n’était pas mort celui-là, mais était contraint de servir au sein du Hollandais Volant, ce qui était considérable comme la mort en personne. Peut-être que les mots de Verity ne toucheraient pas le cœur d’Elizabeth, peut-être que désormais, elle avait tracé une croix sur on passé, et sur son père, qui sait ? Bien que ce fût peu probable, un père reste un père, même dans la mort. Et cet homme gâtait énormément sa fille, c’était son trésor et il aurait tout fait pour la protéger ou la retrouver, même à donner sa propre vie au fil de la bataille.

    « Ces noms…me sont en effet familiers. » murmura-t-elle en un souffle, prenant un soudain ton de neutralité, bien que la colère puisse facilement prendre le dessus sur la suite de ses paroles. « Ils ont eut des démêlés avec la Compagnie des Indes, et vous aussi d’ailleurs. »

    Reparler des événements passés ne lui faisait pas le plus grand bien, elle nourrissait une haine au fond d’elle, pour avoir causé tant de pertes, dans tous les camps. Et puis, les pirates, ce n’était pas sa tasse de thé, elle détestait plus que tout cette racaille des mers, et ne jurait que sur leur mort. Pour ce qu’ils avaient faits, ils étaient mêlés à divers crimes, dans sa famille y compris. Mais se battre à ce point contre Port-Royal et la Compagnie, il fallait le faire, et elle allait les remettre dans le droit chemin, en passant par la corde. Néanmoins, Elizabeth décida de parler un peu plus de la venue de la lady sur cette île, lui demandant ce qu’elle espérait voir ici. Et bien, c’était quelque chose d’assez difficile à dire, elle n’avait fait qu’écouter son instinct, une nouvelle fois. C’était du hasard, du pur hasard…

    « Des personnes comme vous, Miss Turner. » répondit-elle avec dureté, ne cillant pas un seul instant et ne quittant pas le regard de la brune.
Revenir en haut Aller en bas
https://pirates-caribbean.forumsrpg.com
Elizabeth Swann.
~ Pirate Admin | Gardienne du Coffre du mort ~
Elizabeth Swann.


Féminin
Nombre de messages : 66
Localisation : Libre...
Age in RPG : 22 ans
Statut : Pirate, capitaine du Hai Peng !
Date d'inscription : 03/01/2008

|Informations Diverses|
●Groupe: Pour la Piraterie
●Inventaire:
●Pensées:

Attente...[rp ouvert !] Empty
MessageSujet: Re: Attente...[rp ouvert !]   Attente...[rp ouvert !] EmptyDim 6 Jan - 15:30

Elizabeth, à l'évocation de la mort de son père, serra les dents si fort que ses gencives protestèrent de douleur. Elle sentit une vague de fureur et d'indignation l'envahir, une rage qui naissait au creux de ses tripes pour se répandre tel un poison dans ses veines et dans tout son corps, gagner son coeur et son esprit, faire frémir ses membres de haine. A ce moment, rien ne lui aurait fait plus plaisir que de se jeter sur cette prétentieuse sorcière aux titres acquis de part son sang, et sa lignée. Si elle avait été née de paysans, ou de pirates, jamais elle ne serait devenue gouverneur. Jamais elle n'aurai porté cette robe qui vaut le prix de la vie de nombre de gens du peuple, jamais elle n'aurais fait preuve d'une telle suffisance, jamais elle ne se serait noyée dans le luxe et le pouvoir à en oublier que certains pataugent dans la merde du matin au soir pour pouvoir obtenir le dixième d'un de ces repas, dixième qui leur durait toute une semaine durant...Et une fois de plus, la jeune pirate ne put s'empêcher de remercier intérieurement Barbossa de l'avoir enlevée, car, si sur l'heure elle avait été terrifiée et avait détesté la piraterie plus que jamais, à présent, elle était heureuse d'avoir quitté cette vie trop simple ou il suffisait de mettre les peids sous la table pour avoir de quoi manger, pour un destin dans lequel elle avait appris à se battre pour ses désirs, à batailler pour manger, à se crevasser les mains pour bâtir sa propre demeure. Oui, à présent, Elizabeth pouvait être fière d'elle, et ce n'était pas une Lady, aussi importante, assoiffée de pouvoir, forte et entourée d'une escorte personnelle qui allait la faire changer d'avis.

Cette pensée, être fière de ce qu'elle était et revendiquer sa personne sans avoir à rougir, contribua à évacuer toute la rancoeur qui lui donnait envie de dégainer plus vite que l'éclair son sabre et d'en taillader Lady Riddle. Elle inspira profondément, et sa main qui s'était égarée inconsciemment, pourtée par la houle de sa colère, vers la poignée de son arme, retomba le long de son corps. Elle ne devait pas perdre son sang-froid car c'était exactement ce à quoi Verity Riddle s'attendait. Elle ne devait pas lui donner une raison facile de l'arrêter, elle ne devait pas la laisser remporter une victoire simple. Elle leva le menton et, les yeux plissés et la mâchoire contractée, continua d'écouter le gouverneur de Port-Royal cracher son venin. La Lady tentait de la déstabiliser, de la faire passer pour une fille qui se protégeait derrière des personnes plus puissantes et plus fortes qu'elle. Elle rejetait la faute et la responsabilité de tant de meurtres sur Elizabeth qui ne cillait pas sous la dureté de son regard noir. Elle tentait de la faire craquer sous des insinuations perfides, elle voulait la faire vaciller sous les assauts de son massacre verbal. Elle voulait à coup sûr pousser Elizabeth dans ses retranchements pour la forcer à commettre une erreur fatale : sortir son sabre, ou un pistolet, ou dans tous les cas tenter de s'en prendre à la dame Riddle. Dans ce cas, elle avait deux vingtaines de marins postés en cercle autour d'elle, prêt à l'embrocher de leurs baîllonettes. Et Elizabeth lisait dans le regard sans fond de la lady qu'au moindre faux-pas, elle irait rejoindre son père, sa mère, l'amiral, Beckett, Sao Feng et tant d'autres...
Mais la jeune capitaine avait barricadé son coeur et repoussait en silence les invectives dissimulées sous les belles paroles et la voix calculée, modulée, travaillée de Verity Riddle. Elle se contentait de fixer son visage d'un air de profonde indifférence, comme si on l'avait obligée à assister à un spectacle d'un intérêt limité. Elle écoutait donc le gouverneur décharger son mépris sur elle, sans le moindre froncement de sourcil. Puis, Verity se tut. Le silence se rétablit, et, pendant un instant, on n'entendit plus que le chant imperturbable des oiseaux et des insectes nocturnes, ignorants et inintéressés par la scène qui se déroulait près d'eux.
Ceci dura longtemps. Elizabeth fixait dans les yeux Verity. Un silence total s'était établi dans la ronde des marins, qui prenaient garde à ne pas le briser avec le moindre frémissement de manteau ou cliquetis de baîllonettes. Une tension presque palpable s'établit entre les deux femmes. On aurait dit deux lionnnes se tournant autour, à la fois calmes mais tendues comme deux arcs, prêtes au moindre signe de l'autre, à s'entre-déchirer. Quelque chose allait céder. Du côté de Verity, ou du côté d'Elizabeth.

Ce fut la jeune pirate qui rompit l'attente et la tension croissante. Elle avança d'un pas vers Verity Riddle. Elle était à présent tout proche d'elle, et seule la lady pouvait entendre les mots qu'elle proférait...


- Et quelle genre de pertes avez-vous subi pour être telle que vous l'êtes ? Quelle rancoeur cachez-vous ainsi sous vos airs de marquise parfaite ? Quelle vengeance ruminez-vous en silence pour être si acharnée envers les pirates, Lady Riddle ?,
énonça Elizabeth à voix si basse que même le plus proche des marins ne pouvait entendre qu'un chuchotis indisctinct, d'un ton posé, en imprégnant ses mots de tout l'effet dont elle était capable.
Revenir en haut Aller en bas
Lady Verity I. Riddle
~ Dictator Admin | Seconde de l'EIC ~
Lady Verity I. Riddle


Féminin
Nombre de messages : 124
Localisation : Dans un endroit où il n'y a aucun pirate...
Age in RPG : 29 ans
Statut : Gouverneur de Port-Royal and Sous-Dirigeante de l'EIC
Rp with? : You want to make a subject with me? =3
Date d'inscription : 24/12/2007

|Informations Diverses|
●Groupe: Contre la Piraterie
●Inventaire:
●Pensées:

Attente...[rp ouvert !] Empty
MessageSujet: Re: Attente...[rp ouvert !]   Attente...[rp ouvert !] EmptyDim 6 Jan - 16:31

    On pouvait comparer les deux jeunes femmes à deux lionnes, en effet, deux personnes prêtes à s’entretuer si cela était possible. Verity voyait bien la colère de la jeune pirate, si on avait été dans la jungle, elle ne se serait sans doute pas retenue de se jeter sur la lady. Mais ça n’aurait pas été réciproque, la lady au teint pâle avait des manières de faire quelque chose, elle s’y prenait souvent avec une subtilité et ne perdait son calme en aucune circonstance. Elle n’était pas une combattante ou une pirate et n’utilisait pas leur ruse pour satisfaire ses objectifs ou elle-même. Tout ne s’improvisait pas, tout était prévu d’avance, comme la grande stratège qu’elle était, c’était tout à fait normal. Sa colère était très palpable, il n’y avait pas qu’Elizabeth qui ressentait une envie de se jeter sur son interlocutrice, ou de dégainer une épée ou un pistolet et d’en finir au plus vite. Le problème, c’est qu’il y avait tous ces gardes à côté et ça l’empêchait de sortir de son état d’indifférente pour laisser sa rancœur, sa colère explosé. Elle faisait très attention à l’image qu’elle donnait, que ce soit pour les ennemis ou pour les alliés…En tout cas, Elizabeth avait réussit à ne rien dire, elle n’était pas entré dans le jeu de Bella, ce qui était contrariant. Si Miss Swann avait laissé sa haine réagir et sortir son sabre, s’en était finit d’elle, direction la place des exécutions directement. Mais, les espoirs de la fille du défunt gouverneur ne servait à rien, étant considérée comme une pirate, son destin était d’avoir la corde autour du cou, quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle dise. C’était juste une perte de temps de rester ici à discuter aussi sauvagement, se lancer des attaques verbales tentant de faire fléchir l’autre. Verity se retint d’en faire le commentaire et d’expliquer à Elizabeth qu’elle allait devoir la suivre à Port-Royal pour finir comme ces idiots qu’elle admirait tant. Hors de question de la laisser sur cette île, non mais. Miss Swann devait savoir ce qu’il l’attendait si jamais elle remettait les pieds à Port-Royal, ce qui ne devait pas l’enchanter de voir la Compagnie sur « son » territoire. Enfin…ce n’était pas vraiment son territoire, c’était connu, les mers appartenaient à la Compagnie des Indes et non aux pirates naufragés, fille de gouverneur ou pas. Cependant, la pirate fit quelques pas vers la sous-dirigeante, gardant sa rage pour elle, préférant attendre ? Et une fois très proche d’elle, étant certaine que les autres marins ne l’entendraient pas, elle s’adressa à sa poursuivante ; qui ne réagit pas, restant de marbre, mais intriguée par la subite réaction de sa « victime ».

    « Et quelle genre de pertes avez-vous subi pour être telle que vous l'êtes ? Quelle rancœur cachez-vous ainsi sous vos airs de marquise parfaite ? Quelle vengeance ruminez-vous en silence pour être si acharnée envers les pirates, Lady Riddle ? »

    A en croire ces paroles, la phrase de la gouverneur concernant son père ne l’avait pas réjouit, elle contre-attaquer sur sa rancœur envers les pirates. Lui demandant quelle perte avait-elle subi pour être là où elle est. C’était d’une insolence hors norme, Verity ne le permettait pas, ne permettait pas qu’on lui pose ce genre de questions, surtout si c’est une pirate ex lady de Port-Royal. Voulait-elle faire fléchir Bella ? Apparemment oui, en lui posant cette question, attendant une réponse et mettant tout le ton qu’elle pouvait pour rendre sa phrase encore plus percutante qu’elle ne l’est déjà aux yeux de la blonde. Un froncement de sourcil chez la jeune bourgeoise ; elle serra ses poings aussi fort qu’elle le put, sentant ses ongles se resserraient sous sa peau, jusqu’au sang. La contrariété, la frustration, une énorme frustration l’envahit, plus rien n’avoir avec l’arrogance et l’ironie qu’elle avait auparavant. Sa colère montait de plus en plus, son envie de faire une énorme bêtise ne cessait de tournoyer dans son esprit, tuer Elizabeth ne servait à rien, elle pouvait lui être utile. Mais, une simple phrase pouvait-elle faire autant de ravage et réveiller cette rancœur enfouie ? Cette facette de sa personnalité ? Une facette impulsive et bouleversée. En tout cas, la réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre, emportée par ce sentiment, dont elle ignorait le nom, elle bouscula violemment Elizabeth, se rapprochant d’elle et la plaquant contre le mur de la hutte, son pistolet juste sous la tempe de la pirate. La main légèrement tremblante, elle hésitait à faire feu, elle hésitait vraiment à se laisser encore emportée par ça, comme la dernière fois.

    « Je ne vous permets pas de telles familiarités ! » marmonna-t-elle, son visage d’habitude lisse et intouchable désormais tiré par la colère, ses sourcils froncés, son regard, et sa voix. Elle avait perdu la première, et avait fléchi avant l’autre, une grande chute dans son orgueil. « Vous ne savez rien de ce que c’est qu’une perte ! Alors taisez-vous une bonne fois pour toute pendant que vous le pouvez… »

    Elle ne relâcha toujours pas Elizabeth, rapprochant petit à petit son arme de la peau de la jeune brune. Les soldats autour hésitaient à intervenir, sûrement pour ne pas contrarier leur capitaine ; si elle avait décidé de faire un pas en avant en sautant une étape, c’était son problème…C’est que certains se disaient, bien que d’autres se regardaient surpris. Verity n’allait pas lâcher prise, pas maintenant, elle avait comme une boule dans son estomac, et ça, se sentir un peu vulnérable, s’être sentie comme hantée par des souvenirs, elle ne le permettrait pas. Personne ne devait la voir dans cet état là, ça la rendait si honteuse après…Se faire emportée ainsi par des simples sentiments, ce n’était pas quelque chose qui la réjouissait, bien au contraire, voilà pourquoi elle faisait tout ce qu’elle pouvait pour rester calme ; ce n’était pas une violente, loin de là…Mais il lui arrivait, comme on dit, de péter un câble et une fois arriver là, elle était prête à tout. Du bien comme du mauvais, du bon comme du pire, tuer ou épargner une vie. Telle était la question…Allait-elle vraiment mettre ses pensées à exécution ? Ou allait-elle attendre, Elizabeth était quelqu’un qui pouvait l’aider à trouver ses complices, Sparrow et Turner, elle était donc d’une importance capitale. Et puis…En y pensant, en songeant à la brunette, une idée lui vint à l’esprit, dans son esprit déformé par la rage. Turner était le nouveau capitaine du Hollandais, il avait donc dut y laisser son cœur…

    ° Dans un coffre comme pour Jones…°

    C’était évident ! Et si ce qu’elle avançait s’avérait exact, ceux qui possèdent le coffre, peuvent contrôler le Hollandais, son capitaine ne pouvait que s’y résigner s’il ne voulait pas voir son cœur embroché. Comme l’avait fait Beckett. C’était une excellente idée de contrôler un tel navire, avec, les mers des caraïbes pouvaient appartenir à la Compagnie. Un plan des plus subtiles, un plan qui ne pouvait échouer, c’était infaillible, et brillant…Cet homme avait du génie, imaginer pouvoir avoir ce navire maudit…Elle-même n’y aurait pas pensé de suite, elle aurait sans doute cherché à trouver le Black Pearl en premier et s’occuper de ses occupants, pour enfin avoir un pouvoir et tenter de prendre d’attaque le Hollandais Volant. Si ça avait marché une fois, ça ne pouvait que marcher une seconde fois. Mais le problème…oui voilà le problème…Le coffre, elle ignorait où il était, et Turner l’avait sans doute très bien caché comparé à Jones. Qui pouvait être au courant ? Peut-être son épouse…D’ailleurs, perdue dans ses pensées, elle en avait oublié Elizabeth ! Recroisant de nouveau son regard, elle jugea bon d’attendre et de ne pas lui faire part de son plan, ça serait une regrettable erreur…

    « Finalement…vous me serez utile…pendant quelques temps seulement. » malgré ses paroles, dites toujours en gardant ce ton en colère, mais diminuant petit à petit, comme réfléchissant à toute vitesse. « Je vais retarder votre exécution, Miss Turner…Vous pouvez m’en être reconnaissante. Bien que je doute que vous me remercierez, puisque je n’ai pas été la seule je pense à vous donner, une seconde chance…, n’est-ce pas ? »

    La lady faisait référence à toutes les fois où on avait faillit remettre Elizabeth dans le droit chemin comme on dit, l’épargnant un bon nombre de fois pour espérer la revoir revenir auprès de son père et à Port-Royal…C’était d’un inutile, elle ne donnait jamais de seconde chance, pensant que si quelqu’un s’engage dans la piraterie, il ne risquera pas de revenir…Mais là, il fallait faire une exception…

Revenir en haut Aller en bas
https://pirates-caribbean.forumsrpg.com
Elizabeth Swann.
~ Pirate Admin | Gardienne du Coffre du mort ~
Elizabeth Swann.


Féminin
Nombre de messages : 66
Localisation : Libre...
Age in RPG : 22 ans
Statut : Pirate, capitaine du Hai Peng !
Date d'inscription : 03/01/2008

|Informations Diverses|
●Groupe: Pour la Piraterie
●Inventaire:
●Pensées:

Attente...[rp ouvert !] Empty
MessageSujet: Re: Attente...[rp ouvert !]   Attente...[rp ouvert !] EmptyLun 7 Jan - 19:41

Ahaaa, apparemment, l'intervention d'Elizabeth n'était pas passée inpaperçue, et avait eut un grand effet sur Verity ! Celle-ci s'était jetée sur elle, l'avait plaquée au mur de sa hutte qui oscillait dangeureusement...Elizabeth serra les dents. Elle n'était pas en position de force, mais elle pouvait toujours remonter un genou de toute sa puissance, et, au cas où le mur s'effondrerait, le mur de cette hutte qu'elle avait passé deux longs mois à construire, la lady pouvait dire adieu à son entrejambe. La jeune pirate se tordit le cou et les yeux, se déclenchant un genre de mal de crâne étrange, partant de l'arrière de ses globes oculaires, et aperçut le canon d'un pistolet braqué droit sur sa tempe. Un autre coup d'oeil lui indiqua qu'il était chargé, chargé à bloc. Une seule pression, une seule balle. Une balle de trop, une balle unique, mais amplement suffisante pur lui ôter la vie...Elizabeth avala difficilement sa salive, puis se retourna, plantant dans le regard bleu à la fois aussi sombre qu'une nuit au dessus de l'océan, et aussi clairs et froids qu'un glacier, de la lady ses yeux noisettes, empreints d'une effronterie sauvage...

« Je ne vous permets pas de telles familiarités ! Vous ne savez rien de ce que c’est qu’une perte ! Alors taisez-vous une bonne fois pour toute pendant que vous le pouvez… »


Ses iris parlèrent aussi clairement que si elle avait hurlé une phrase, aux mots que Verity prononça : dans ses prunelles couleur de bois, on lisait une hargne sans limites réhaussée d'une pointe de défi.


- Croyez-vous réellement que j'ignore ce qu'est une perte ? Pensez-vous que mon père, le commodor et tous les autres ne sont que partis en voyage ? Votre coeur est-il aussi sec et insipide qu'il en à l'air, Milady ? Oh, épargnez votre salive, je vous en prie, je sais très bien qu'elle est la réponse...Ceci dit, on ne m'a jamais donné d'ordres et il serait bien étonnant que ceci commence maintenant !

Elizabeth avait persiflé ces paroles d'un ton aussi mauvais que l'éclat de ses yeux qui incendiaient la lady, et son ton avait commencé dans un presque murmure, pour aller crescendo et s'achever dans un semblant de cri excédé.. Sous le coup de sa diatribe, elle eut un mouvement brutal et sec pour se dégager de l'emprise de la blonde, accompagné d'une mimique plus qu'agacée, mais la seule réposne qu'elle obtint fut une étreinte ressérée et la sensation d'autant plus présente du pistolet sur sa tempe. Verity allait-elle oser s'en prendre à elle ? Allait-elle avoir le courage, les tripes pour appuyer sur la gâchette, pour actionner ce morceau de métal auquel était suspendu sa vie ? Elizabeth devinait, à l'infime tremblement qui agitait son index droit, qu'elle manifestait toutefois une légère appréhension, chose pourtant étrange, ce geste avait été tant de fois répétés, sur des hommes, des femmes et des enfants pirates...Le fait qu'elle marque une hésitation avant de la tuer relevait de l'étrange, voir de l'incrédulité...Et la jeune épouse de Will ne pouvait s'empêcher, dans son appréhension, de se délecter de l'expression d'indécision qui animait les traits de Verity...Un dilemne...Si elle tirait, tuant Elizabeth d'un seul plomb ajusté, une balle imparable ne lui laissant aucune chance, elle ne lui serait plus d'aucun secours, pour peu qu'elle ai une utilité. Quoi qu'elle aurait pu peut-être se monnayer...Une pirate célèbre et recherchée telle qu'elle, anciennement fille du gouverneur de sa Majesté à Port-Royal...Elizabeth afficha presque un sourire absent en pensant à sa prétendue valeur. Elle dû se forcer pour ne pas éclater de rire, un rire mauvais et aussi acide qu'un citron vert, à la figure de Verity Riddle dont les traits reflètaient une tension et le fardeau d'avoir une lourde décision à prendre...

Elle attendit donc son verdict, le canon du revolver toujours appuyé sur la peau de sa tempe, si fort que celui-ci allait sans doute laisser une marque, imprimer sa forme ronde sous les cheveux blonds foncés que la pâle lueur de la lune rendaient châtain, d'Elizabeth. Puis la sentence tomba. cela ne fit ni chaud ni froid à la jeune pirate. Qu'on l'éxécute maintenant, avec dignité, ou dans deux mois, après qu'elle est trahie ses amis et tous ceux qui lui étaient chers, elle s'en fichait. Car de toute façon, elle ne trahirait pas. Elle ne trahirait jamais. C'était au-dessus de ses forces, elle aurait même supporter la torture plutôt que de le faire.

- Bien, je suppose que vous allez me ramener sur le Queen et me mettre aux fers...Je vous en prie, dites à vos hommes de se hâter. Le port des menottes m'incommode assez...

D'un mouvement sec, elle se dégagea de l'emprise de Verity qui, surprise, se rattrapa des deux mains sur le mur de la hutte. Mais sous ses paroles indifférentes et mordantes, le coeur d'Elizabeth battait la chamade...N'avait-elle pas promis à Will de toujours veiller sur son coeur ? Allait-elle l'abandonner ici, dans sa cachette, toute cachette inviolable qu'elle fut, pour rentrer ensuite à Port-Royal avec la quasi-garantie de ne jamais revenir ? Sans un regard en arrière, vers sa hutte qu'elle avait mis des mois à bâtir, le coeur en lambeaux, mais le regard droit et la mâchoire qui ne tremblait pas, elle se dirigea à grands pas fermes et souples vers l'homme qui semblait être le plus important du cercle, et lui tendit ses poignets, tout en l'incendiant de son regard acajou.
Revenir en haut Aller en bas
Lady Verity I. Riddle
~ Dictator Admin | Seconde de l'EIC ~
Lady Verity I. Riddle


Féminin
Nombre de messages : 124
Localisation : Dans un endroit où il n'y a aucun pirate...
Age in RPG : 29 ans
Statut : Gouverneur de Port-Royal and Sous-Dirigeante de l'EIC
Rp with? : You want to make a subject with me? =3
Date d'inscription : 24/12/2007

|Informations Diverses|
●Groupe: Contre la Piraterie
●Inventaire:
●Pensées:

Attente...[rp ouvert !] Empty
MessageSujet: Re: Attente...[rp ouvert !]   Attente...[rp ouvert !] EmptyLun 7 Jan - 21:24

    « Croyez-vous réellement que j'ignore ce qu'est une perte ? Pensez-vous que mon père, le commodore et tous les autres ne sont que partis en voyage ? Votre cœur est-il aussi sec et insipide qu'il en à l'air, Milady ? Oh, épargnez votre salive, je vous en prie, je sais très bien qu'elle est la réponse...Ceci dit, on ne m'a jamais donné d'ordres et il serait bien étonnant que ceci commence maintenant ! »

    Bien évidemment Elizabeth ne pouvait que connaître cette sensation, celle de perdre un être cher. Quelle idiote répartie la jolie blonde avait eut, regrettant déjà ses paroles précédemment prononcées. Ce qui avait enchaîné un autre flot de parole pour la plupart cassantes et touchantes, à son plus grand regret. Oh à cet instant précis, Bella aurait tellement voulu tirer sur la gâchette ou encore mieux, étrangler celle qui osait la faire fléchir, la blessée dans ce qu’elle avait comme cœur. Le pire c’est que cette femme osait être aussi moqueuse en combinant sa rage, lui faisait sous-entendre que son cœur était comme sec…Etais-ce vrai ? Pensait-on vraiment ça d’elle ? Tout le monde pensait comme Elizabeth à son sujet ? Voilà comment on remercie ceux qui veulent aider les autres…En les jugeant cruels, sans cœur et profondément détestables, incapables d’éprouver le moindre sentiment, comme si leur cœur n’était fait que de glace. Elle la blessait dans son orgueil et toute sa fierté avait disparut sur le coup, encore choquée et prise d’une folie furieuse. Le pire, c’est qu’Elizabeth lui avait parut détestable, étrangement sarcastique et désagréable ; alors que l’avis que la lady lui portait était nettement plus favorable et elle montait dans son estime, après tout, elle avait beau être une pirate, elle avait du sang de noble dans les veines. Et même que Verity aurait envisagé de laisser vraiment une seconde chance à la jeune brune, mais maintenant, toutes ses pensées pour les plus aimables s’évanouirent. Pourquoi avoir pensé qu’un pirate pouvait changer ? C’était impossible ! Et visiblement, l’égocentrique blondinette l’avait compris, et ce depuis quelques secondes. Sa tension précédemment palpable et son cœur battant à tout rompre, s’était dissipé à la fin de son petit discours. Malheureusement, suite aux nouvelles paroles de la pirate brune, son cœur accéléra son rythme et l’hésitation de tirer avait disparût, la laissant sans aucuns scrupules. Bien sûr Elizabeth était utile, pour son plan du moins ! Un plan visiblement copié sur une autre personne. Peut-être qu’un échec pouvait en révéler un autre ? Et si elle se trompait et que sa chance s’arrêterait de tourner ? Elle ne pourrait que s’en mordre les doigts et le regretter amèrement. A moins que le contraire ne se produise et que tout marche à la perfection ?...Mais ne rêvons pas…Au fil des mots de Miss Swann, Verity n’avait qu’une envie, disparaître sous terre ou quitter cette si agréable compagnie qu’était la pirate. S’énerver ou sentir son pouls s’accélérer suite à une profonde amertume et un sentiment pour les plus étranges, n’étais-ce pas considéré comme faible ? Et surtout stupide, partir au quart de tour, ainsi…Seulement, ce n’était pas rien, la colère qu’elle ruminait en cachette depuis des années ne pouvait rester inconnue suite à des révélations pour les moins troublantes. Si on retraçait son parcours, c’était loin d’être glorieux…Sa haine des pirates remontait à très longtemps, et puis elle avait subi toutes sortes d’influence, décuplant cette haine superficielle, devenant une véritable chasse aux pirates. Mettant sa vie en jeu en entrant dans la ligne de mire, devenant le sujet de toutes les conversations, se doutant de n’être pas appréciée parmi l’entourage des pirates, pour ses jugements discriminatoires, et anti-pirates, tuer des gens, ne pouvait que la transformer en ennemie public numéro un pour cette racaille. Heureusement, elle n’était pas vraiment seule, la Compagnie, regroupait un certain nombre de personnes, même si c’était les plus gradés qui prenaient tout. Cela déplaisait vraiment à lady Riddle ? Honnêtement, elle en était fière, de s’emparer des mers et d’être l’auteur de tant de pertes chez les pirates. Et puis, elle n’était pas la seule à suivre cette voie, cela avait même était fatale pour le dirigeant de la Compagnie, qui d’ailleurs était porté disparût, il était considéré comme le « sauveur » en quelque sorte des nobles et honnêtes gens de Port Royal, et l’est sûrement toujours. Pour la lady, la chute de l’Endeavour et de l’espoir des habitants de Port Royal était inadmissible, c’était presque impensable d’en être fier, certains allaient payés, le jugement était prononcé, et ce depuis le début…

    « Bien, je suppose que vous allez me ramener sur le Queen et me mettre aux fers...Je vous en prie, dites à vos hommes de se hâter. Le port des menottes m'incommode assez... »

    Elizabeth repoussa la lady qui demeurait toujours aussi énigmatique, comme plongée dans ses pensées, dans un autre monde. Ravalant sa colère et protestant devoir se dépêcher de la ramener dans le navire de la Compagnie, parce que soi-disant, le port des menottes l’incommodait. Si ça la dérangeait tellement, elle n’avait qu’à ne pas s’engager dans la piraterie ! Quelle sottise...Tout de même. La piraterie…quelle chose futile. Elle s’arrêtera un jour, et plus tôt que vous ne le pensez…Voilà le but que s’était mit en tête la charmante et délicieuse gouverneur. Quoi qu’il en soit, son objectif tracé, il ne manquait qu’éliminer les gêneurs, et pour l’instant, c’était Miss Swann, mais plus tard. Là, elle avait une capitale importance et ce n’était pas le moment de perdre patience. Priant pour que sa colère s’en aille, afin de ne pas fléchir de nouveau et se montrer vulnérable à la moindre parole. Elizabeth s’avançait vers un soldat de la Compagnie, tendant ses mains comme attendant qu’on lui mette des menottes. Cette attitude exaspéra la jeune femme, qui serra son poing et se retint de frapper le mur de la hutte, comme pour se défouler. Il fallait qu’elle se calme ! Qu’elle se calme…Rester zen n’était pas chose facile surtout pour une femme comme Verity. Une fois lancée, on ne l’arrêtait plus et il se trouvait qu’Elizabeth avait déclenché sa nouvelle humeur des plus massacrantes, incendiant l’ancienne Miss du regard, se retournant et faisant quelques pas, afin de se retrouver derrière l’épouse du pirate.

    « Poursuivez… » se contenta-elle s’ajouter, d’un ton qui se voulait acide et percutant. « Vous croyez vraiment qu’une perte est pour moi une chose futile ? Vous pensez que tout cela m’indiffère ?! Pensez-vous une seule seconde ce que vous dites ?!...» siffla-t-elle s’avançant de nouveau, ne faisant pas attention au soldat qui commençait à maintenir les mains d’Elizabeth pour la menotter.

    N
    on plus question de renoncer sur cette voie, elle était lancée et il était hors de question de faire comme si de rien n’était, elle ne lâchera pas, plus maintenant. Non vraiment il y avait des fois où elle s’emportait aussi facilement. Son regard suivait ses paroles, dévisageant les soldats autour d’elles, les incitant à s’éloigner jusqu’au bateau les premiers, comme si elle ne voulait pas être dérangée pendant son discours. Et ce qui était sûr, c'est que perdre un proche ne pouvait l'indifférer, entendre le contraire de la bouche d'un pirate, elle n'avait pas put le supporter.

    « En ce qui concerne ce cher commodore et votre dévoué père… » poursuivit la jeune femme, haussant le ton et prenant un air ironique mêlé à une tension. « Ce n’est que leur punition pour avoir trahi la Compagnie des Indes ! En fraternisant avec des personnes comme vous ! Si vous regrettiez vraiment leur mort…il aurait fallut y réfléchir avant et prendre conscience de vos actes et que vous n’êtes qu’une petite égoïste qui n’a nullement pensé à ce qui pourrait arriver si vous vous aventurez dans la piraterie et aux personnes qui pourraient vous y suivre ! Voyez le résultat ! Ils se sont tués de leur plein gré! Uniquement pour vous…»

    S
    ur certains angles on aurait put penser qu’elle criait, bien que ce n’était pas le cas. La dureté de ses paroles les rendait cassantes et froides, comme un glacial froid d’hiver; elle insista d'ailleurs sur le "vous", comme pour essayer de faire fléchir la Swann. Bien sûr ses dires n'étaient pas tout à fait ça...Le commodore et le gouverneur ne s'étaient pas engagés dans la piraterie, mais elle en rajoutait un peu afin de voir une once de regrets ou autre dans le visage de la capitaine. La jeune femme ne continua pas, s’arrêtant comme pour faire une pause, sous les regards quelques peu surpris des personnes présentes, elle fit quelques pas plus loin et s’approcha de deux gardes leur faisant signe de retourner au navire, avec Elizabeth…

Revenir en haut Aller en bas
https://pirates-caribbean.forumsrpg.com
Elizabeth Swann.
~ Pirate Admin | Gardienne du Coffre du mort ~
Elizabeth Swann.


Féminin
Nombre de messages : 66
Localisation : Libre...
Age in RPG : 22 ans
Statut : Pirate, capitaine du Hai Peng !
Date d'inscription : 03/01/2008

|Informations Diverses|
●Groupe: Pour la Piraterie
●Inventaire:
●Pensées:

Attente...[rp ouvert !] Empty
MessageSujet: Re: Attente...[rp ouvert !]   Attente...[rp ouvert !] EmptyMer 9 Jan - 22:43

* La garce...*

Les répliques de plus en plus virulentes avaient fusé entre les deux femmes, chacune bien décidée à faire fléchir l'autre sous le poids de paroles acccusatrices, mauvaises, hautaines...La tension qui s'établissaient autour d'elles deux crépitait, telle un écran d'énergie brute, un déferlement de haine et de pouvoir tentant de percuter celle d'en face en plein coeur...Verity et Elizabeth se surpassaient, se jouant du verbe comme de l'adversaire, cherchant le bon ton, les phrases qui percutent et les mots qui blessent...Et toujours, la tension qui grimpait. Car à chaque attaque de l'une des deux femmes, virulente et cassante, l'autre, touchée par le talent de sa rivale à la mettre en miettes, s'évertuait à lui répondre sur un ton encore plus mauvais, des paroles encore pires que la réplique précédente...Ainsi, la tension établie entre Elizabeth et Verity croissait toujours...On croyait en atteindre le paroxysme, puis une autre réplique acerbe, acérée comme une flèche qui sort du néant, fusait, en déclenchant une autre, puis une autre...Jamais cela ne s'arrêtait. C'était comme dans une vente aux enchères, en vérité, une vente aux enchères mettant aux prises deux adversaires fermement décidées à proposer la mise la plus haute...Une vente ou les enchères étaient faites de critiques et de violentes piques, et que l'on gagnait lorsque l'autre se taisait, ou bien lorsqu'il vous assènait une claque ou un quelconque signe de violence...Car aucune des deux femmes ne devaient perdre son sang-froid. Elle avait chacune une fierté, un honneur à défendre. Et jamais Elizabeth n'abandonnerait le sien.


* La garce...*


La jeune épouse de Will laissa d'abord le gouverneur de Port-Royal déblatérer tout son venin, la laissant à la fin de sa diatribe, haletante, une braise rouge sur chaque joue, une à droite, une à gauche, la poitrine se soulevant à un rythme rapide, la haine dans les yeux et le mépris au coin des lèvres, encore sous l'effet dévastateur des paroles qu'elle venait de prononcer...Elizabeth n'était pas plus calme. Elle s'était retournée, arrachant ses poignets avec un soupir excédé à la poigne des gardes qui commençaient à la menotter. Sa main droite affublée d'un bracelet de menotte vint instinctivement se loger sur la garde de son sabre. Elle sentit le cercle des marins frémir autour d'elle, mais ne s'en soucia pas. Ses yeux et les plis de sa bouche parlaient à la place de ses lèvres. Si la haine avait été une arme, Riddle serait morte dans d'atroces souffrances.

Mais ce n'était pas le cas.

Tout son corps tremblait de rage. Elle aurait voulut se jeter sur le gouverneur, l'étrangler de ses propres mains, ses mains qui avaient déjà tué, la forcer à retirer ses paroles, puis l'égorger comme un vulgaire porc qu'on prépare à la boucherie, sans plus se soucier d'une question de sang bleu, de titres, de cheveux blonds et parfaits ou de robe noire à corset...Son poing se serra. Son épaule se contracta. Elle était sur le point de pivoter sur ses hanches, et de balancer son poing et les chaînes des menottes qui pendaient à son poignet dans le visage de Verity. L'action dura une fraction de seconde. Elle se reprit juste avant de perdre tout contrôle d'elle-même. Elle respira, profondément, gardant les yeux rivés sur sa cabane. Son bras retomba le long de son corps.
Tressaillement de mâchoire.
Une paupière qui s'agite.
Un souffle.
Non, un murmure.
Empli de venin, mauvais, plus malsain que la gueule d'un crocodile mis à la diette depuis dix jours.
Une promesse.
Non.
Presque.
Une malédiction.
Promesse maudite de vengeance.
Proférée à voix basse, plus par incapacité de faire autrement que par désir de discrétion, la mâchoire inférieure hardie, comme tentée par une irrépressible envie de mordre, la prunelle brasier, l'oeil fente, tout muscles gainés, tout nerfs à vif et contracté.


- Parce que vous êtes entourée de vos gardes, je ne vous tuerai pas aujourd'hui. Mais je vous promets qu'un jour, vous le paierez. Je vengerai par votre mort celle de tous mes frères disparus. Vous expirerez en sacrifice à leur sang versé. C'est une promesse. Et je tiens toujours mes promesses.

Puis, sans ajouter un mot, elle se détourna et allongea un pas assuré en direction du cercle des gardes ahuris et empotés. Elle en repoussa un, et la voie fut libre. Elle esquissa quelques pas vers l'orée des bois, très bientôt rattrappée et entourée par les gardes qui resserrèrent leur formation autour d'Elizabeth qui marchait, le menton pointé en signe de mépris, semant sa rage derrière elle. Plutôt marcher vers sa prison - et sa pendaison - ainsi que de se faire menotter comme une reprise de justice et saisir par des gardes méfiants...

La chaîne et le bracelet ouvert des fers pendent toujours à son poignet droit, rythmant ses pas avec fureur, en direction du Queen qui l'attend à quelques encablures...Assise de force dans une chaloupe, elle adresse un dernier regard à la forêt dans lequel bat pour toujours le coeur de Will.

Elle a envie de pleurer.

De rage.
Non.
De tristesse...
De rage, et de tristesse.

Will...


( on continue sur le Queen ? )
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Attente...[rp ouvert !] Empty
MessageSujet: Re: Attente...[rp ouvert !]   Attente...[rp ouvert !] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Attente...[rp ouvert !]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Repos et attente [Libre]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pirates of the Caribbean, the beginning :: [*]I N R P. / I S L A N D S A N D S E A :: ◄Océan :: ▲Iles Avoisinantes :: ▲Ile de la Gardienne-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser