Pirates of the Caribbean, the beginning
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 Songes de Bateau... [PV - Lizzie'] // (Topic Arrêté)

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Lady Verity I. Riddle
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Lady Verity I. Riddle


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MessageSujet: Songes de Bateau... [PV - Lizzie'] // (Topic Arrêté)   Songes de Bateau... [PV - Lizzie'] // (Topic Arrêté) EmptyVen 11 Jan - 0:01

    Un battement de cil, un battement de cœur.
    Une envie de réagir, un horrible sentiment en tête, celui de l’amertume.
    Des rames qui ploient sous la force des marins, créant des vagues de plus en plus courtes dans l’eau claire de l’océan. Leur tête guidant leurs gestes, qui se faisaient réguliers et précipités, ils n’avaient qu’une hâte, revenir au navire et espérer enfin faire leur grand retour à Port Royal. Ils étaient les seuls à penser ça, du côté de la jeune femme blonde, sa tête luttait, essayant de voir le côté positif de chaque chose et du débordement de sa patience. Elle en éprouvait qu’une vulgaire honte, fléchir aussi facilement, ce n’était que gênant, surtout devant une ennemie, et Elizabeth Swann qui plus est. Après avoir fait quelques pas vers la plage, quittant cette forêt lugubre et cette altercation avec celle qui allait être l’actrice de son propre film, et du plan mesquin de sa poursuivante. La lady rejoignit une troupe de soldats, prenant place dans une embarcation assez petite et étroite, faisant partie des derniers à remettre les pieds à bord du Queen. Elle ne voulait pas passer en même temps que Miss Swann, et son devoir était aussi de s’assurer qu’elle ne laissait personne sur l’île. S’il ne restait pas un soldat encore entrain de patrouiller dans les environs. Et ce n’est qu’une fois cette crainte évanouie, que tout le monde pouvait repartir, pour ne plus y revenir. Définitivement ? Ce n’est pas encore sûr…Une chose qu’ignorait la lady, était que le coffre de William Turner était bien enfouie au cœur de cette île, protégée par sa gardienne, Elizabeth, qui elle était au courant de cette cachette…Alors peut-être, si le temps le lui permettait et que surtout, elle venait à entendre le fin mot de cette histoire ; elle reviendrait et remettrait les pieds ici, sur ce lieu sacré qui la répugnait temps.

    « Parce que vous êtes entourée de vos gardes, je ne vous tuerai pas aujourd'hui. Mais je vous promets qu'un jour, vous le paierez. Je vengerai par votre mort celle de tous mes frères disparus. Vous expirerez en sacrifice à leur sang versé. C'est une promesse. Et je tiens toujours mes promesses. »

    Sans cesse, ces mots se répétaient en boucle dans sa tête, avec un ton des plus convaincants, comme une menace, un avertissement, une promesse de la tuer, de venger ses proches, de la faire souffrir comme ils ont soufferts ; et de la tuer comme ils ont été tués. Voilà les paroles d’Elizabeth, ses derniers mots, qui mirent fin à la discussion enflammée des deux jeunes femmes ; des paroles qui percutèrent de plein fouet ce qui restait de Miss Riddle, de sa dignité blessée et de son orgueil choqué. Ainsi, cette femme prévoyait de la tuer, elle se permettait de la menacer ouvertement, de lui dire que sa vie ne pourrait pas être complète, que sa chance s’arrêtera et que la faucheuse qu’elle est viendra lui fendre l’âme. Comme pour laver les plaies de son cœur, les morts qu’elle à put voir sous ses yeux vulnérables, peut-être qu’Elizabeth s’en voulait un petit peu de ne rien avoir put faire contre ça ? Contre la perte des êtres qu’elle chérissait plus que tout…C’était un curieux hasard, que leur chemin se croise, que les deux êtres les plus opposés du monde s’unissent pour repartir vers Port Royal, leur accord, celui de retourner dans cette ville était court, mais peut-être bien, qu’un marché se fera au fil du temps ? La femme qu’était Verity le souhaitait, et se l’imposait, Elizabeth devait l’aider, qu’elle le veuille ou non, à avoir ce maudit coffre, ce coffre maudit, celui de Davy Jones, maintenant possédé par le cœur de William. Ne lui serait que très utile, c’était certain. C’est donc sur ses derniers songes satisfaisants, qu’elle remit les pieds sur terre, enfin sur le pont du navire, se pressant de marcher en direction du fond du Queen, là où juste à côté de deux escaliers en bois vernis, se trouvait une petite porte, donnant sur un couloir des plus décorés, avec ses murs en papier jaune pâle, et ses bordures blanches, accompagnant des chandeliers et des bibelots de chaque côté des murs. Pour finalement finir sur une autre porte, plus grande, comme si deux portes marron avec une vitre se seraient assemblées pour ne former qu’une entrée à la prochaine pièce ; qui était celle de la cabine du capitaine ; sa cabine. Une pièce des plus mystérieuses et où se dégageait un doux parfum de rose mélangé à la l’odeur fumante des bougies en voie d’extinction, laissant un simple filet de fumée opaque se disperser au loin. Mais ce n’est pas ça qu’on peut remarquer en priorité, mais directement le bureau en chêne massif disposé vers la droite, et qu’une fois assis sur le fauteuil rouge on à une vue sur un grand tableau ornant le mur d’en face, celui de la lady en personne ; habillée d’une simple robe des plus splendides et luxueuses, sur des tons rougeâtres, mêlé au noir, accompagnée de volants de cette couleur ; qui harmonisaient tellement bien avec ses longs cheveux d’or relevés en un chignon sur le dessus de son crâne, laissant juste quelques mèches bouclées se balader sur sa nuque et sur son front pâle. Son visage, l’expression de ce visage des plus stoïques se voulait noble, le menton légèrement relevé, l’air hautain et avec un fin sourire discret au coin des lèvres. La véritable lady apparût devant cette représentation, dont elle était tout particulièrement fière, s’admirant comme si elle se trouvait devant un miroir ; et se tournant le dos finalement, scrutant le reste de la pièce, un endroit plutôt sombre et éclairé par la lueur des bougies disposées sur une petite table recouverte d’une nappe rouge sombre ; un peu à gauche de la pièce, où une bouteille de vin anglais avec quelques petits verres en cristal se trouvaient. Et déviant son regard vers sa droite, elle regarda deux étagères où une pile de bouquins sur les pirates, les mers orientales ou les côtes anglaises étaient entreposées ; bien classés par ordre alphabétique. L’ambiance de cette pièce n’était pas des plus chaleureuse, mais il y avait bien une ambiance des plus spéciales ici, cette cabine avait des couleurs dominantes, qui étaient le noir, le rouge et parfois le vert foncé ou le jaune pâle à quelques endroits…Comme le grand tapis sous ses pieds, qui était vert avec des bordures noirs. Cependant, on n’appelait pas cette pièce, la cabine pour rien, c’était sa pièce rien qu’à elle et c’était aussi l’endroit où elle se reposait. Verity Riddle, ne s’attarda pas sur la vision de sa cabine de voyage et s’avança de quelques pas vers son bureau, qu’elle caressa de sa main droite, comme voulant vérifier la douceur du bois. Plus haut, encore sur le mur, se trouvait deux autres tableaux, représentants deux personnes, l’une était son père, Silvestre Riddle, accompagné de quelques nobles et d’une fillette, et l’autre n’était que le portrait du dirigeant de la Compagnie, Lord Beckett. Deux personnes qui avaient marqués Port Royal, chacun à sa façon, mais leurs actes ne pouvaient s’oubliés, voilà pourquoi on avait jugé que leur place sur ce mur était honorable ; les soldats qui passaient parfois par là pour demandé les ordres de leur capitaine pouvait y repenser, et nourrir une haine encore plus féroce pour les pirates.

    « Une guerre qui ne cessera de prendre fin… » se laissa-t-elle murmurer, tout doucement, d’une voix paisible et si faible que même un murmure pouvait passer pour un hurlement.

    S’avançant de nouveau vers une fenêtre entrouverte, donnant sur le ciel nocturne, la jeune femme croisa les bras sur sa fine robe de noble, ayant préalablement ôté son gilet court et sans manches avec ses attaches d’or comme sur n’importe qu’elle veste de capitaine. Il se trouvait sur son fauteuil, mais nullement plié et menaçant de toucher le sol. Ici, elle attendait. Sachant très bien qu’Elizabeth était surveillée par quelques marins et s’apprêtaient à l’emmené ici, sous ordre de leur capitaine. Pour avoir une plus ample discussion avec la jeune pirate, et cette fois, éviter toute méprise, toute altercation, essayer de se comporter en dames…Chose qui sera peut-être difficile pour la pirate, étant donné d’où elle venait désormais, d’un milieu de barbares et de racaille. Une moue de dégoût s’afficha sur le visage de Bella, elle haïssait et n’aimait pas penser ou parler de tout ce qui se rapportait aux pirates, ça la répugnait au plus haut point.

    Like a Star @ heaven Elle ne devrait plus tarder… Like a Star @ heaven songea-t-elle après quelques secondes de pure réflexion, qui fut coupé par un bruit de pas, divers bruits de pas, de deux personnes apparemment, qui s’approchaient. Like a Star @ heaven Que disais-je… Like a Star @ heaven

    Les bruits se stoppèrent net, et on entendit frapper à la porte, deux fois. A la troisième fois, la porte s’entrouvrit sous un grincement irrégulier, sans même avoir attendu l’accord de la propriétaire de la cabine, pour s’ouvrir.

    [Voilà ma 'tite Lizzie, la suite de notre sujet =D]



Dernière édition par le Sam 19 Jan - 22:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Songes de Bateau... [PV - Lizzie'] // (Topic Arrêté)   Songes de Bateau... [PV - Lizzie'] // (Topic Arrêté) EmptyVen 11 Jan - 21:30

Le Queen était tel qu'Elizabeth l'imaginait, presque identique aux navires sur lesquels elle suivait son père depuis toute petite. Déjà, lorsqu'elle dérivait lentement vers la majestueuse et imposante coque du navire, à bord d'un frêle esquif, entourée de matelots et engoncée sur son banc minuscule, elle avait eu l'impression d'avoir effectué un retour en arrière. Le Queen, dont la silhouette aux voiles blanches et carrés se découpait sur le ciel nocturne, était l'un des navires de la flotte de son père, comme la Fire Opal, ou ou l'Azùl Lagòn, les marins qui fuyaient son regard ou au contraire, la dardaient de coups d'oeil qui se voulaient impressionants, incarnaient la marine de Port-Royal dirigée par le capitaine Norrington du temps de sa jeunesse intrépide, et Lady Verity Riddle, restée à terre pour vérifier si des marins étaient restés en arrière, sur l'île, n'était autre que son père qui allait bientôt lui jeter ces longs regards attendrissants dont il avait le secret et qui faisaient immanquablement sourire sa fille...Elizabeth soupira en sentant sa gorge se serrer. Elle se secoua mentalement lorsqu'elle sentit de l'agitation autour d'elle. Toute à ses pensées profondes et nostalgiques de jeunesse, elle ne s'était pas rendu compte des matelots qui se levaient autour d'elle, ajustant leurs baîllonettes dans leur dos, des cliquetis d'armes et des beuglements d'ordres fusant de tous côtés...Elle leva le menton. Au-dessus d'elle, le Queen la dominait de toute sa hauteur, cherchant sûrement à la narguer...

Un matelot rustre s'approcha d'Elizabeth, faisant dangeureusement tanguer la légère embarcation qu'était la chaloupe. Avec un sourire malsain qui la fit frissoner, il lui tira son sabre sagement rangé dans son fourreau, attendant son heure. Il s'empara ensuite du pistolet chargé à bloc, coincé dans sa ceinture. Puis, avec une moue cynique, il désigna du menton la veste d'Elizabeth qui haussa les épaules, feignant l'incompréhension. Le sourire de l'autre, apparemment décidé à ne pas proférer la moindre parole, s'élargit. Il fit un pas dans sa direction, tendit les mains vers elle d'un air gauche. La jeune pirate recula avec une expression dégoûtée, buta contre le rebord de la chaloupe, et dû se reprendre pur ne pas tomber à l'eau. Le vieux marin souriait encore plus largement, si c'était possible. Elle lâcha un soupir excédé, leva les yeux au ciel. Elizabeth se croyait revenue à Singapour, trempant encore à moitié dans ses souvenirs tièdes. Elle se revoyait se déshabiller presque en entier devant cette bande de chinois aux regards torves. Ce qu'elle vivait à présent n'était pas différent. Le vieux lui ôta ses menottes dans un cliquetis mettalique; elle s'attela donc à la tâche. Elle ôta sa veste brune à boutons circulaires qu'elle jeta dans les bras du vieux, révélant un genre de gilet à poches contenant au moins cinq pistolets. Elle les sortit un par un, s'amusant à opérer lentement pour exaspérer les marins, et les posa tour à tour sur sa veste, dans les bras du marin. Une fois le gilet vide, il alla rejoindre brutalement ses congénères vêtements et armes. Elle sortit ensuite une grenade de la poche de sa chemise ample, de couleur verte, qu'elle jeta doucement, pour ne pas la dégoupiller, sur son tas d'effets. Ce simple geste suffit à faire frémir les marins qui la croyaient assez idiote pour déclencher une explosion. Elle sourit de leurs mines effrayées, puis sortit son fidèle tromblon de sa cachette, dans son dos, coincé dans sa ceinture, sous sa longue chemise. Elle le posa en évidence sur ses armes et vêtements. Depuis longtemps à présent, elle était toujours armée de la même manière. Une manière qui pouvait satisfaire une grande variété de combats. Le marin désigna ensuite son tricorne : la coutume était qu'on devait priver un pirate prisonnier de son couvre-chef, plus pour le ridiculiser qu'autre chose. Ce fut seulement après s'être assurée qu'Elizabeth ne cachait rien dans son pantalon que le vieux marin la laissa monter à bord du Queen. Tournant ostensiblement le dos aux gardes, elle prit appui sur le rebord de la chaloupe, et, d'une vigoureuse extension, bondit sur le filet de cordages qui pendait sur les flancs du bâteau. Elle se lança donc avec maestria à l'assaut de la coque du bateau impérial.

Une fois arrivée en haut, on la prit par un bras, puis on l'emmena de force aux fers. Elle fut jetée dans un cachot insalubre avec l'ordre ferme de ne pas ouvrir la bouche. Plus par plaisir de contester les marins que par véritable néssécité, à peine cet ordre lancé d'une voix sèche, elle entonna d'un ton guilleret, mais aux intonations provocantes pour qui savait écouter, le vieux refrain appris depuis très longtemps : " Yo ho, yo ho, nous sommes les pirates les forbans...Nous massacrons, saccageons, brûlons, pillons, trinquons mes jolies, yo ho ! ..." Ce fut seulement lorsqu'on lui administra une jolie claque retentissante à travers les barreaux auxquels elle s'était agrippée, chantant avec provocation dans le dos des marins qui quittaient la cellule, qu'elle se tut. Elle hésita un instant à poursuivre avec " hissons nos couleurs", ce qui aurait porté l'exaspération des gardes au plus haut, ce refrain étant l'hymne poignant des pirates, mais cette chanson n'était pas une chanson à boire qu'on pouvait fredonner quand on le voulait...Elle s'en abstint donc, et se mura dans un silence complet.
Elle resta plusieurs heures dans ce cachot humide du Queen. Elle releva la tête en entendant des pas entre les cellules, toutes vides de prisonniers. Toute, sauf une dans laquelle gisait un os unique qui la fit frissoner.

- Par ici. Le capitaine demande à vous voir.

Elizabeth ne broncha pas d'un millimètre, se contentant de regarder le garde, le menton haut et fier, une flamme dédaigneuse allumée dans les yeux. Perdant patience, le marin entra dans le cachot, la prit par un bras et la conduisit rudement sur la pont. Ils traversèrent le Queen, fourmillant de matelots qui vaquaient à leurs tâches : réduire ou augmenter la voilure, brasser les vergues, choquer les drilles...Sans oublier le maître d'équipage qui tenait la barre, se donnant des airs importants. Le garde conduisit Elizabeth devant la porte des appartements de Verity Riddle. A ce moment-ci, la jeune pirate décida de son humeur à montrer : elle ferait preuve d'autant de classe qu'elle le pourrait, ne s'énerverait pas, répondrait posément aux questions de Verity, usant de termes grandiloquents et influents. Ainsi, le gouverneur verrait qu'elle n'était pas une bête sauvage qu'on pouvait mater à coups de baton. Le garde frappa trois fois sur les portes, puis rentra dans les appartements du gouverneur, y poussant Elizabeth.


- Voilà Miss Swann, gouverneur. Nous avons veillé à ce qu'elle ne porte aucune arme.

Puis, il s'effaça. Elizabeth resta seule, debout devant les portes, en face de Verity, assise à son bureau, posément...

[ Et hop ! J'espère que ça te convient !! ^^ ]
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Lady Verity I. Riddle
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MessageSujet: Re: Songes de Bateau... [PV - Lizzie'] // (Topic Arrêté)   Songes de Bateau... [PV - Lizzie'] // (Topic Arrêté) EmptySam 12 Jan - 1:42

    « Voilà Miss Swann, gouverneur. Nous avons veillé à ce qu'elle ne porte aucune arme. »

    Elle avait fait les cent pas dans sa cabine, allant d’un côté à un autre, se murant de le plus grand des silences, se délectant du calme environnant, observant quelques fois le ciel nocturne par le hublot, ou feuilletant quelques livres situés dans sa bibliothèque personnelle. Mais durant le temps où Elizabeth était restée captive, dans les prisons, elle avait eut le temps de réfléchir, jusqu’à, ce que suite à ses pensées, la porte de la cabine s’ouvrit, découvrant deux silhouettes, l’une fine et l’autre plutôt massive. Un soldat qui avait amené Elizabeth ici, sous les ordres de son supérieur. Verity n’avait rien dit, et juste avec un regard l’interpelé comprit et s’éloigna et quitta la pièce. Laissant les deux jeunes femmes seules, avec ce silence plus que pesant. D’après cet homme, Miss Swann n’avait aucune arme, elle n’avait pas perdu de temps et était armée jusqu’aux dents, même dans une île déserte ? Certaine que personne ne pourrait troubler sa solitude ? C’était étrange…Mais la lady blonde n’y fit pas attention et n’y porta aucun intérêt, ce n’était qu’une chose dite comme ça, en l’air, dans sa tête. Le plus important, était la suite des évènements, et vu qu’Elizabeth n’arrangeait pas les choses en restant aussi muette qu’une tombe, Bella se leva de son fauteuil et d’un pas lourd se dirigea vers la petite table où se trouvait une bouteille remplie d’un liquide cristallin. La portant délicatement dans ses mains pour se servir un verre, elle regarda son interlocutrice d’un bref regard, du coin de l’œil.

    « Vous aimez l’alcool, Miss Turner ? » osa-t-elle demander, désignant la bouteille d’alcool et un autre verre qu’elle venait de remplir.

    Une question des plus étonnantes, et simplistes. Elle la posait d’une telle manière, que ça en devenait bien familier, comme si elle connaissait la jeune brune depuis des années et qu’elles venaient de se retrouver. Mais Bella était comme ça ; c’était une femme qui n’aimait pas qu’on soit trop familier avec elle, mais qui aimait se sentir familière à son entourage ; leur parlant et leur posant des questions de la vie courante avec aucune notion du « respect » et des règles de la haute société. Le fait de rencontrer une personne mais quelqu’un comme la fille du feu gouverneur, n’était pas une raison valable pour faire comme si de rien n’était, comme si aucune altercation n’avait eut lieu et comme si tout devait repartir à zéro, en commençant par de simples gestes conciliants et intéressés. Néanmoins, la capitaine n’attendit pas qu’Elizabeth prenne le deuxième verre que Verity venait de remplir et avait posé sur la table, attendant que son invitée s’approche, si elle le souhaitait. Car elle venait de prendre son propre verre, pour le porter à ses lèvres et boire une gorgée ; le liquide transparent coula dans sa gorge, lui provoquant un léger picotement, comme si ces quelques gouttes la brûlé quelques secondes. Après cette petite pause rafraichissante, le gouverneur revint aux choses sérieuses, concernant la Miss présente. Son propre comportement avait été pathétique et enfantin, se laissant prendre à chaque mot, partant au quart de tour, comme un enfant de six ans à qui on aurait volé une sucette et qui faisait une crise. Cet exemple était bien sûr très exagéré, mais cet enfant aurait put être la sous-dirigeante plus jeune, très capricieuse et gâtée par son défunt père, qui reposait sur une toile peinte à l’huile, par un artiste. Un souvenir, un tableau représentant des souvenirs pour les proches de cet homme, pour sa fille.

    « Je pense qu’une discussion s’impose, mais avant tout... » ajouta-t-elle après un court silence, se déplaçant un peu vers la fenêtre, son verre en main. « Si je vous ai offensé tout à l’heure, je m’en excuse. » poursuivit-elle après un bref soupir, Bella tenait au moins à lui présenter ses plus plates excuses, c’était normal, entant que dame de son rang, si elle faisait une erreur ou disait une parole de trop, se montrer conciliante et désolée était une habitude.

    Elle avait réfléchi, pendant ces quelques heures à méditer avec son for intérieur, repensant à ses derniers paroles, le ton de sa voix, ses paroles acides et sèches comme une brise froide ; c’était vraiment peu galant ou respectable. Avec tout ça, elle avait donné ne très mauvaise image de ce qu’elle aurait voulu laissé paraître. Même si s’excuser n’était pas dans sa seconde nature et que chaque mot lui écorchait la bouche, c’était fait. Elle se devait d’accomplir cette tâche, et même si Elizabeth n’acceptait pas ses phrases qui étaient loin d’être sincères, il fallait partir sur de bonnes bases, si Verity voulait vraiment que son invitée coopère. Voilà une chose de faite, elle avait l’esprit plus tranquille désormais et pouvait retourner à ses occupations, qui étaient d’observer la mer. Attendant une réponse de la part d’Elizabeth, si une réponse était possible ; se doutant que l’ancienne lady pourrait se montrer narcissique et ne pas accepter ces quelques mots d’excuses ; qui ne pouvaient pardonner tous les actes de Verity. Car comme l’avait mentionné Elizabeth, en lui faisant cette promesse meurtrière, elle le regretterait, et payerai pour tous ses crimes, y compris ceux dont elle n’était absolument pas mêlée directement. Quel cruel destin, de se sentir détesté partout autour de nous, mais ne l’avait-elle pas cherché ?

    « J’ai longuement réfléchi, et mon accord tiens toujours, je retarderai votre exécution…Je vous épargnerai la peine d’avoir cette corde autour du cou. »

    Verity faillit ajouter « à condition que… », sa langue aurait fourché dans un pareil cas, se reprenant de justesse. Ce n’était pas l’heure de faire ses chantages en tous genres et encore moins de parler de ce qu’elle avait dans la tête. Ce moment viendra, si jamais Elizabeth cherchait à en savoir plus, c’était sûr, avec des sous-entendus elle lui proposerait quelque chose. Son moment de réflexion l’avait fait venir à une conclusion, une idée et un odieux chantage, elle épargnera Miss Swann et lui éviterait toute confrontation avec la Compagnie des Indes, l’épargnant de l’exécution habituelle réservée aux pirates. Seulement si elle acceptait de l’aider en échange. Ce que Verity voulait et ce qu’elle voulait lui demander, comme monnaie d’échange, ne serait pas prononcé à voix haute, du moins pas devant la pirate.

    [Oui!^^ Ca me convient parfaitement ma chère, joli post^^]

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MessageSujet: Re: Songes de Bateau... [PV - Lizzie'] // (Topic Arrêté)   Songes de Bateau... [PV - Lizzie'] // (Topic Arrêté) EmptySam 12 Jan - 20:34

La pièce était belle.
Sobre, lustrée, vernie, assez sombre, décorée archaïquement de quelques peintures. Elizabeth reconnut Beckett, en costume d'apparat, un tricorne noir à plumes blanches posé sur la tête. Le bureau type d'un capitaine de bateau et gouverneur de Port-Royal. Pas trop sophistiquée, pas trop richement décorée. Etrangement, la pièce ne semble pas viser l'objectif de tant d'autres, montrer la richesse dudit propriétaire par la simple présence de décorations et bibelots surchargés. Un imposant fauteuil sombre trônait dans un coin. De petites armoires jouxtaient les murs, et des étagères ornées de bibelots simples mais jolis couraient le long des tapisseries. Un bureau de bois sombre se trouvait aussi là, silencieux mais impressionant, recouvert de papiers de toutes sortes. Une pièce à vivre, simple. Bien que tout soit d'une propreté méticuleuse, y compris l'épais tapis pastel qui recouvrait le sol et s'enfonçait de quelques centimètres à chaque pas, l'endroit ne sentait pas affreusement la noblesse, comme on aurait pu s'y attendre, et pourtant, il dégageait une impressionante aura de pouvoir. N'importe quel noblieau pouvait posséder une telle chambre. Les seuls objets qui pouvaient témoigner de la richesse de la personne qui y habitait, étaient les portraits, en particulier un, qui écrasait de sa préstance le mobilier simple et la décoration sobre. Verity Riddle en personne avait été immortalisée sur une toile d'une extraordinaire qualité, par le pinceau virtuose d'un artiste. Les couleurs tranchaient avec le décor dans l'ensemble sombre de la pièce. En fixant la dame de peinture, on avait presque l'impression de la voir de temps à autre ciller ou plisser le coin des lèvres discrètement, comme engourdie d'être trop longtemps restée collée à cette toile, aussi belle soit-elle.

Juste en dessous de la réplique, se trouvait le véritable modèle du tableau, et ce modèle demandait à Elizabeth d'une voix affable qui surprit la jeune pirate si elle aimait l'alcool. Elle crispa la mâchoire. Les interrogatoires les plus sanglants, pour l'une comme pour l'autre, commençaient souvent ainsi. Mais elle se détendit, se força à se composer une expression courtoise en s'approchant de la table basse et du gouverneur. Un souvenir lui revint en mémoire. Elle était jeune et elle était ivre, ivre de liberté et de rhum, au bras d'un Jack Sparrow tout aussi éméché, tournoyant autour d'un feu de camp, riant ivre à la face du monde qui voulait lui imposer ses principes. Le lendemain, elle avait eut honte et elle avait eut mal, elle avait vociféré des invectives à Jack, brûlé le rhum et les palmiers. Et pourtant, durant cette nuit, elle avait révélé une part infime d'elle-même, elle avait commencé à exhiber une minuscule partie, presque invisible, de son esprit de pirate...Ensuite, toutes les fois où elle avait revu Jack, il lui avait lancé gentiment des boutades sur sa cadence à descendre des bouteilles de rhum. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres au souvenir de cet homme étrange, qui avait fait d'elle une échappée, une fugitive, une meurtière et une pirate...Ses sentiments à son égard étaient plus que confus. Elle ignorait si il était son ami ou si elle le détestait. Elle ignorait si il l'attirait ou si elle aurait pu une nouvelle fois le tuer sans états d'âme. Jamais tel homme ne lui avait causé un trouble aussi grand. Quelques fois, elle avait été tentée par lui, s'était presque laissée aller, reprise, déçue, troublée, tant de sentiments contradictoires qu'elle ne parvenaient pas à définir... Ou était-il à présent...? Que faisait-il ? Etait-il encore en vie ? Et...pensait-il à elle ? Elle eut honte soudain de penser à cela. Elle se reprit à la hâte, avant de laisser ses pommettes s'enflammer. Elle restait avant tout une femme, une femme ayant besoin d'amour et de chair...C'était étrange de penser ainsi.

- J'aime...assez l'alcool, oui.

Elle s'approcha de la table basse, et attrapa le verre de liqueur que lui tendait Verity. Elle le tint un instant devant ses lèvres, hésitant à boire, elle ne savait pour quelle raison. Et elle eut raison, car, en entendant les mots suivants du gouverneur, elle aurait sans doute recraché de surprise la gorgée d'alcool qu'elle aurait avalé.
Des excuses ! Verity Riddle, lui présenter des excuses ! On aura tout vu. Elizabeth ne savait quoi répondre. Quelques mots pas forcément sincères ne pouvaient abdiquer tous les actes passés, mais d'un autre côté, Elizabeth restait la prisonnière du Queen, et sa ravisseuse lui présentant des excuses pouvait s'avérer bénéfique...même si cela semblait à moitié lui écorcher la gueule. La jeune capitaine hésitait entre parler et garder le silence; choisissant une troisième voie, elle porta le petit verre de cristal à ses lèvres et avala une gorgée de vin blanc tout en hochant très légèrement la tête dans une mimique qui n'engageait à rien. Ni oui ni non.


« J’ai longuement réfléchi, et mon accord tiens toujours, je retarderai votre exécution…Je vous épargnerai la peine d’avoir cette corde autour du cou. »

Trop aimable, se retenu de proférer Elizabeth. Mais elle devait passer pour civilisée, et si elle commençait sur cette voie, elle n'en avait pas fini. Elle supposait que Verity Riddle allait évidemment lui demander des compensations, et elle ne voulait pas s'embarrasser de paroles futiles et encombrantes. Autant aller droit au but...Elle n'aimait pas faire planer un doute enrobé de paroles vides de sens.

- Alors qu'attendez-vous de moi, dame Riddle ?
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MessageSujet: Re: Songes de Bateau... [PV - Lizzie'] // (Topic Arrêté)   Songes de Bateau... [PV - Lizzie'] // (Topic Arrêté) EmptySam 12 Jan - 21:18

    Elizabeth était restée silencieuse, comme Verity s’y attendait, prenant par respect le verre que lui tendait la lady, et attendant ses prochaines paroles. Ne disant rien non plus après les soi-disant excuses de la capitaine, c’était dur pour son orgueil de dire quelque chose de ce genre, même si ça n’y paraissait pas en l’entendant. Après ce bref instant, Miss Swann dit la phrase que son interlocutrice attendait vivement, une question bien évidente et bourrée de sous-entendus ; la jeune pirate devait se douter qu’un acte comme tel ne pouvait qu’avoir certaines compensations, un échange équivalent. Et un tel acte venant d’une personne comme Verity Riddle, ne pouvait qu’être malsain. Et très demandeur, elle allait sans doute demander l’impossible, mais la balle était dans son camp, Elizabeth ne pouvait que s’y résigner si elle voulait la vie sauve. Déjà que c’était étonnant qu’une femme comme la lady lui fasse une telle faveur, si ça n’avait pas été la fille du gouverneur, Bella l’aurait immédiatement envoyé se faire exécuter sans un seul mot d’une quelconque gentillesse. C’était cruel, de faire des différences, mais n’en avaient-elles pas fait pour arriver à un tel rang ? Jouant la lady bien sous tous rapports, acquiesçant à chaque question, ne s’emportant nullement dans des débats sur les pirates et attendant le moment où on lui ferait confiance. Chose qu’elle n’avait pas l’habitude de donner aux autres, à moins qu’il y ait une bonne raison et qu’elle connaisse en particulier la personne, ou croie en ses convictions, ses idéaux et ses objectifs. Et pour Elizabeth, c’était très bien parti, même si Verity ne lui donnerait jamais une grande confiance, de peur de se faire trahir, car une pirate restait une pirate, même avec un titre de noblesse dans son passé. Alors, naturellement, il fallait faire très attention et surveiller très attentivement la jeune Swann, et le meilleur moyen était de la mettre comme qui dirait, à l’aise, ne lui donnant pas l’impression d’être une captive qui attendait bien sagement son heure. Sa présence dans les quartiers de la capitaine était déjà une preuve, qui aurait rêvé y aller et faire comme si c’était son chez-soi ? Prendre ses aises et avoir une vraie discussion avec gouverneur ? Son entourage du moins. Mais personne ne pouvait entrer dans cette pièce sauf sous une bonne autorisation ou quand la lady demandait des rapports sur leur position en mer. C’était comme une pièce verrouillée à clé, comme son bureau à Port Royal. La maîtresse des lieux aimait le calme et préférait avoir la solitude comme unique compagnie, au lieu de s’ennuyer à sermonner des soldats qui auraient mal fait leur travail ou aurait oublié un quelconque dossier en chemin…Au moins, elle était tranquille et avait la paix, oui la paix totale, même si ça faisait insociable et absente.

    « Alors qu'attendez-vous de moi, dame Riddle ? »


    Se remettant en boucle cette phrase, elle voulu donner une réponse à sa captive, ou plutôt son invitée. Mais sa tête s’était perdue dans ses pensées, cherchant comme une réponse qu’elle n’avait pas. Il valait mieux éviter de tout dire sur un simple coup de tête et chercher en profondeur, un mot à dire, pour satisfaire la curiosité de la jeune brune. Sans trop dévoiler son plan, lui en parler petit à petit au fil du temps, car comme elle l’avait prévu, elle ferait en sorte qu’Elizabeth n’aille pas aux fers et encore moins se faire exécuter, non, cette femme avait la protection du gouverneur de Port Royal. Et personne n’osait ou ne pouvait contredire ce choix, cette décision, sous peine de se faire remballer ou rétrograder, ça elle en était capable. Et l’avait fait un bon nombre de fois, jugeant ceux qui travaillaient pour elle, comme incompétents, et elle leur avait fait regretter leurs erreurs. Alors, qui pouvait se lier contre elle et prétendre avoir le dernier mot ? Personne. Ce qui faisait qu’Elizabeth était en sécurité, bien que cette pirate n’en avait pas besoin et était plus forte qu’elle n’en avait l’air ; la plupart des hommes jugeaient les femmes par rapport à leur sexe et nullement par leurs talents de combattantes. Hors Elizabeth faisait partie des femmes déterminées, fortes et ayant vécus dans un milieu d’hommes d’action. Les pirates étaient considérés comme des hommes d’action, et faisaient les quatre cent coups avec leur amis et leur bateau, parcourant les mers, chantant à qui voulait l’entendre cette vieille chanson de pirates, qui avait été chantée plusieurs fois, dont une fois par un petit garçon qui allait se faire pendre ; attendris sous ce signe de piraterie, ses confrères l’avait rejoint, chantant tous ensemble ; intriguant leurs assaillants. L’âge d’or des pirates avait sonné, les mers ne leur appartenaient plus, alors ils se révoltés du mieux qu’ils pouvaient. En criant que les pirates continueraient d’exister pour toujours, on avait beau tuer leurs frères, ça ne changerait rien à leurs descendances et leurs rêves de voir les mers enfin libres. Et puis, les pirates, il y en avait des milliers aux caraïbes, il y en avait de plus en plus ces derniers temps et ils influencés vraiment leur entourage, tout le monde se prêtait à ce jeu, le jeu de la piraterie. Sauf que ça n’avait absolument pas l’air d’un simple jeu selon Verity, c’était une course poursuite, une chasse à l’homme à travers les mers, ils risquaient leur vie, et se savaient traqués par ceux qui étaient contre la piraterie. Elizabeth devait penser pareil, avant du moins, quand elle était encore connue comme étant quelqu’un de respectable et de riche, elle était de l’avis de Verity. Mais plus maintenant ; c’est sur ce point négatif que la blonde éloigna son verre de ses lèvres, il ne restait qu’un fond. Elle pensait donc aller se resservir, juste après avoir donné une réponse satisfaisante à sa noble invitée.

    « Votre aide, Miss Turner. »
    répondit-elle, le regard vague.

    Voilà tout. Juste quelques mots, même pas une phrase. Elle n’avait put dire que ça, et comme elle le voulait, Verity s’éloigna de sa fenêtre et se rapprocha d’Elizabeth qui était près de la table. Prenant la bouteille de vin et se resservant de ce précieux liquide aristocratique. Peu après, la sous-dirigeante croisa le regard de sa captive, essayant de déceler une émotion, un trait d’humeur, une faiblesse ou une force dans ses traits. Peut-être serait-elle incrédule, surprise, en colère ou satisfaite ? Qui sait. Si on savait comme réagirait les autres, le monde ne tournerait pas rond et Verity s’en serait donné à cœur joie, elle aurait toutes les portes, toutes les forces pour faire fléchir ses ennemis et rendre justice dans ce monde, en se débarrassant des gêneurs, comme ses prédécesseurs. A cette pensée, la noble dame jeta un bref regard au portrait de son père, comme nostalgique, pensant les mêmes choses que lui.

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